Ces modèles de textes sont des idées originales permettant de remercier une personne pour son soutien ou lui faire part de votre reconnaissance pour sa bienveillance et son aide Vous trouverez des exemples de messages de remerciements. Des mots afin de Dire Merci pour ton aide De belles phrases afin d’exprimer sa reconnaissance à quelqu’un pour sa gentillesse et son écoute Une simple Image Merci , Un mot de reconnaissanceEn signe de reconnaissance des mots d’amitiéMon amieJe ne sais point comment te rendre le trésor de sollicitude manifesté par ta personne pour me soutenir dans ces moments difficiles que j’ai traversés. Tes grandes attentions et ta disponibilité ont été une aide précieuse pour ces quelques mots d’amitié je tiens à t’exprimer ma gratitude et ma reconnaissance sans failles. Que ce sincère message de remerciement te dise combien je te suis reconnaissant et combien tu es placé haut sur l’échelle de mon estime Mercis à toi Mon Amie Un Ami reconnaissantRemercier un médecin ou un docteur qui nous a soignéDocteur,Par ces quelques mots je tenais à vous remercier pour votre bienveillance, votre écoute et les soins que vous m’avez prodigués avec respect et maladie a été un long combat. Grace à vous mes problèmes de santé ont été moins lourds à porter et à supporter. Vos conseils médicaux et votre expertise médicale m’ont permis d’affronter avec une plus grande clairvoyance les moments difficiles que j’ai eu à traverser durant ma pour tout Votre patiente très reconnaissanteRemerciement pour marques d’affection dans un moment difficileNous vous remercions vivement pour votre amitié et les marques d’affection dont vous avez fait preuve durant ces douloureux moments que nous avons traversés . Ces gestes d’amitiés, ces soutiens nous ont apporté réconfort et nous ont donné l’impression que notre peine était dans les moments difficiles que l’on reconnait ses vrais amis… Vous êtes de cela! De vrais amis imprégnés d’altruisme et d’une grade générosité notre gratitudeDire Merci et répondre à un message de condoléances suite à un décèsMessage de remerciement DécèsChers amisVotre beau message de condoléances nous a réchauffé le cœur dans ce moment de grande tristesse que traverse notre famille endeuillée Vos mots d’amitié nous ont apporté un grand réconfort et nous vous en remercions très chaleureusementLe départ d’un proche, la mort qui frappe une famille est un douloureux événement mais aussi un temps de grande sensibilité où chaque geste de soutien, chaque geste d’amitié est perçu beaucoup à l’ensemble de votre familleMessage Remerciements à des félicitations pour une naissanceMes chers amis,Votre beau message Sms de félicitations pour la naissance de notre bébé nous a beaucoup touchés. Comme vous pouvez vous l’imaginer cet heureux évènement a bouleversé notre vie de famille de couple Nous avons été très sensibles à vos marques d’amitié et à vos mots de félicitations qui participent à notre Mercis chaleureux à vous ! Vos amisUn grand merci fraternelle à vous et à votre familleMots Remerciements à une amie pour son amitié et sa gentillessePar ce simple message d’amitié je voudrais te remercier chaleureusement , te dire merci d’être une aussi belle personne avec moi. Ton écoute, ta disponibilité, ton respect, ton non-jugement m’apportent ami, je sais qu’auprès de toi, je peux trouver un réconfort et une oreille attentive à tout moment. Avec toi mes peines et blessures me semblent moins lourdes à être à la hauteur de cette amitié grand Merci amical plein de reconnaissanceMots remerciement pour un cadeauPar ce petit sms amical je voulais vous dire merci pour ce beau cadeau que vous m’avez offert. Ce cadeau représente la beauté et la sincérité de notre amitié!Cette amitié est déjà en soi un merveilleux cadeauMerci encore et à bientôt⇒ Ces modèles de textes pour cadeaux pourraient vous être utiles si vous voulez offrir, à votre tours, un cadeau à vos de remerciement après un stageChers collègues,Je voulais encore une fois vous remercier pour mon stage dans votre entreprise équipe, institution, société. Cette expérience professionnelle dans votre entreprise est importante dans le cadre de mon avenir professionnelVotre accueil et votre disponibilité ont été une grande richesse très formatrice. Vous êtes des professionnelles investis, compétents. Votre énergie professionnelle est contagieuse et m’a grandement motivé pour mener à bien la fin de ma à toute l’équipe de la part d’une stagiaire reconnaissanteMessage pour remercier ses collèges de travail avant son départMessage de remerciement professionnelBonjour à toutes et à tous,C’est mon dernier jour parmi vous après 8 belles années passées dans notre entreprise. Ce changement de cap professionnel, même s’il est voulu et stimulant, me remplit d’émotions au moment d’écrire ce voulais tout simplement vous témoigner tout le plaisir que j’ai eu à travailler avec vous et à faire avancer différents projets professionnels que nous avons menés ensemble. Ce fut une expérience très enrichissante que je garderai longtemps en mémoire. Une page se tourne mais cette étape de mon parcours professionnel restera toujours comme une très belle période de ma grand merci à vous, je vous souhaite à toutes et à tous beaucoup de bonheur et de réussite dans tous vos projets personnels et professionnels !Bonne continuation à tous et meilleurs vœux de
Chezles êtres humains, le groupe sanguin est déterminé en fonction des substances présentes à la surface des globules rouges, appelées antigènes. Les groupes sanguins sont regroupés en systèmes. Dans le système ABO, il existe quatre groupes sanguins possibles : A, B, O et AB. Dans le système Rh, la présence ou l'absence de
Vincent Castronovo, Ph. D. L’importance du microbiote et de l’intégrité fonctionnelle de l’intestin pour une santé optimale est aujourd’hui unanimement reconnue, même si la traduction de ces notions en clinique est loin d'être généralisée et se limite aux professionnels de la santé qui s’y sont intéressés plus en détail pour pouvoir en faire bénéficier leur patients. En fait, ceci n’est que la concrétisation de la prédiction intuitive, mais combien juste, du père inspirateur de la médecine occidentale, Hippocrate, qui, 400 ans avant JC, avait déjà proposé que "toutes les maladies commencent au niveau des intestins". Aujourd'hui, dysbiose et altération de la fonction de barrière intestinale, plus communément désignée "leaky gut", sont de plus en plus identifiés comme les initiateurs des maladies chroniques qui affectent un nombre toujours croissant de patients. La surface de l'épithélium du tractus gastro-intestinal des mammifères est revêtue d'une couche protectrice de mucus. Le mucus intestinal est un composé acellulaire à l’interface entre l’épithélium et le microbiote dont le rôle clé commence seulement à être révélé. Il représente la première ligne de défense contre les menaces biologiques et chimiques traversant notre tube digestif. Des études récentes indiquent que le mucus intestinal constitue également un environnement favorable à un microbiote endogène bénéfique adapté à la vie en symbiose. La quantité et la qualité des couches de mucus varient tout au long du tube gastro-intestinal et sont souvent modifiées et perturbées au cours de l'apparition de la maladie. Une couche de mucus altérée dans l'intestin peut entraîner des changements dans tout l'organisme et initier des pathologies au-delà du système digestif. Les principaux composants du mucus, responsables de ses propriétés visco-élastiques et gélifiantes sont les mucines. Il s'agit de protéines hautement glycosylées les mucopolysaccharides formées d'une partie central peptidique entourée d'une série de chaînes d'oligosaccharides disposés en forme d'écouvillon qui représentent entre 80 et 85% du poids de la mucine. Elles sont constituées de galactose, de fucose, de N-acétylgalactosamine, de N‑acétyl-glucosamine et d'acide sialique; elles peuvent avoir de 2 à 20 sucres. La partie peptidique contient de nombreuses répétitions de séquences appariées contenant une quantité importante de sérine et de thréonine auxquelles sont attachés les oligosaccharides. La thréonine, un acide aminé essentiel, joue donc un rôle majeur pour la production de mucus fonctionnel. Seulement 40% de la thréonine de la lumière intestinale atteint la veine porte. Une part significative de la thréonine digestive est en effet consommée par l'intestin lui-même; les entérocytes utilisent en effet 60% de la thréonine ingérée, ce qui est deux fois plus que la lysine. Ainsi un déficit en thréonine aura un impact délétère sur la qualité du mucus, du microbiote, de l'intégrité fonctionnelle de l'intestin et donc la santé. Comme les mucines ne peuvent pas être digérées et réutilisées, la sécrétion intestinale de mucine est une perte nette de thréonine pour le corps. Aussi en cas de situations pathologiques entrainant une perte exagérée de mucus excès de sécrétion comme dans les maladies intestinales inflammatoires et/ou excès de consommation par les bactéries intestinales lors d'apport insuffisant de prébiotiques, il est impératif de procurer à l'intestin suffisamment de thréonine pour lui garantir un fonctionnement optimal. Le fucose est un monosaccharide qui termine les chaînes oligosaccharidiques des mucines pour produire des glycanes fucosylés, grâce à l'activité de l'enzyme α1,2 fucosyltransférase FUT2. Ce sont ces mêmes glycanes fucosylés fucosyl-lactose ou 2’-FL qui sont abondamment présents dans le lait maternel et interviennent dans le développement d’un microbiote eubiotique chez le nouveau-né. Ils favorisent notamment les bifidobactéries et jouent un rôle protecteur vis à vis des agents pathogènes . Le gène FUT2 fait l’objet d’un polymorphisme important dans la population humaine, donnant lieu à des enzymes α1,2 fucosyltransférases qui présentent des activités fonctionnelles différentes, avec comme conséquence la sécrétion en quantités variables, voire même, chez 20% des individus, la non-sécrétion des glycanes fucosylés, avec un impact important sur la santé. Les individus qui manquent de ces glycanes fucosylés ont plus de risque de souffrir de dysbiose et de candidose mais aussi de développer, entre autres, un diabète de type 1, des maladies auto-immunes de l’intestin maladie de Crohn, rectocolite ulcéro-hémorragique, des pancréatites chroniques, des cancers des muqueuses buccales… Les enfants nourris au lait maternisé ne contenant pas le 2’-FL ou allaités par une mère qui ne produit pas ou pas suffisamment de ces glycanes fucosylés auront plus de difficultés à développer un microbiote riche et sain et présenteront un risque plus élevé d’être confrontés à des allergies par exemple. Il peut être intéressant chez ces patients d’envisager un bilan FUT2. En effet, il existe deux variants polymorphogéniques connus du gène FUT2 dans la population humaine qui conduisent à une inactivation de l’enzyme α1,2 fucosyltransférase avec comme conséquence la non sécrétion des glycanes fucosylés. Les individus qui ont hérité de deux gènes FUT2 inactifs homozygotes récessifs, sont désignés non sécréteurs. Ce cas de figure touche, comme dit précédemment, 20 % de la population dépistage des polymorphismes de ces deux variants du gène FUT 2 se fait par une technique de biologie moléculaire à partir de l’ADN du patient obtenu soit à partir d’un frottis de la muqueuse buccale ou d’un échantillon de sang. L’analyse est spécifique et ne doit se faire qu’une fois un peu comme le groupe sanguin.Le statut non sécréteur peut tout particulièrement bénéficier de la supplémentation de fucosyl-lactose qui permet de pallier à la non-fonctionnalité de l’enzyme.
Detrès nombreux exemples de phrases traduites contenant "carte de groupe sanguin" – Dictionnaire italien-français et moteur de recherche de traductions italienes.
Passer au contenu DU-DIUGoodiesCNEARCNPCOVID-19ContactSe connecter Dossier anesthésique Ce texte a été validé par le CA de la SFAR le 14 décembre 2001. Il fera l’objet d’une publication dans les pages Formation-information » des AFAR . Ce document ainsi que des annexes exemples de documents sont disponibles en format PDF à la fin de cette page. Composition du groupe de travail Coordonnateurs Béatrice EON Marseille Jean-Claude GRANRY Angers Membres Sadek BELOUCIF Paris Christian CONSEILLER Paris Marc DAHLET Strasbourg Georges GOURSOT Provins Laurent JOUFFROY Strasbourg Alain LANDAIS Argenteuil Michel LEVY La Roche sur Yon Pierre MAURETTE Bordeaux 1 – Introduction Le dossier d’anesthésie, élément essentiel de la continuité des soins en période périanesthésique et périinterventionnelle, a pour objectif de rassembler l’ensemble des informations concernant les périodes pré, per et post anesthésiques pour tout acte d’anesthésie délivré à un patient. Ces informations enregistrées dans leur totalité doivent pouvoir être facilement communiquées aux différents médecins intervenant à toutes les étapes de la prise en charge périanesthésique et périinterventionnelle. Un dossier individuel global d’anesthésie est une nécessité pour un établissement donné. Il est spécifique, facilement identifiable et est inclus dans le dossier du patient dont il partage la sauvegarde et le statut confidentiel. Les objectifs du groupe de travail ont été ainsi définis étudier les éléments constitutifs du dossier anesthésique et proposer des exemples de documents utilisables par la majorité des médecins anesthésistes réanimateurs, en respectant les obligations administratives juridiques et réglementaires les principes de la procédure d’accréditation les normes et recommandations sécuritaires, fournir un outil d’évaluation et d’amélioration de la qualité du dossier anesthésique. La méthodologie utilisée a consisté en l’étude des différentes étapes de la prise en charge anesthésique du patient. A chaque étape, les obligations et recommandations sont rappelées, les principaux éléments constitutifs du dossier sont décrits et des exemples de documents sont fournis. Il a paru également important au groupe d’individualiser un chapitre concernant le dossier anesthésique informatisé, d’envisager les problèmes rencontrés par l’assemblage des différents documents et leur archivage. Des critères précis d’évaluation de la qualité du dossier sont également proposés, adaptés aux exemples fournis. Enfin, soulignons que les documents décrits dans ce travail sont applicables à la grande majorité des pratiques anesthésiques mais ne peuvent entrer dans les détails inhérents à certaines spécialités. Surtout, ce document n’est pas opposable ; il s’agit d’un outil d’aide à la constitution du dossier d’anesthésie et non d’une norme. Les suggestions de tous en feront, nous l’espérons, un travail évolutif. Le contenu du dossier médical du patient [Art. R. 710-2-2 du Code de la Santé Publique Décr. n° 2002-637 du 29 avril 2002, art. 9] Un dossier médical est constitué pour chaque patient hospitalisé dans un établissement de santé public ou privé. Ce dossier contient au moins les éléments suivants, ainsi classés Les informations formalisées recueillies lors des consultations externes dispensées dans l’établissement, lors de l’accueil au service des urgences ou au moment de l’admission et au cours du séjour hospitalier, et notamment 1 – La lettre du médecin qui est à l’origine de la consultation ou de l’admission. 2 – Les motifs d’hospitalisation. 3 – La recherche d’antécédents et de facteurs de risques. 4 – Les conclusions de l’évaluation clinique initiale. 5 – Le type de prise en charge prévu et les prescriptions effectuées à l’entrée. 6 – La nature des soins dispensés et les prescriptions établies lors de la consultation externe ou du passage aux urgences. 7 – Les informations relatives à la prise en charge en cours d’hospitalisation état clinique, soins reçus, examens para-cliniques, notamment d’imagerie. 8 – Les informations sur la démarche médicale, adoptée dans les conditions prévues à l’article L. 1111-4. 9 – Le dossier d’anesthésie. 10 – Le compte rendu opératoire ou d’accouchement. 11 – Le consentement écrit du patient pour les situations où ce consentement est requis sous cette forme par voie légale ou réglementaire. 12 – La mention des actes transfusionnels pratiqués sur le patient et, le cas échéant, copie de la fiche d’incident transfusionnel mentionnée au deuxième alinéa de l’article R. 666-12-24. 13 – Les éléments relatifs à la prescription médicale, à son exécution et aux examens complémentaires. 14 – Le dossier de soins infirmiers ou, à défaut, les informations relatives aux soins infirmiers. 15 – Les informations relatives aux soins dispensés par les autres professionnels de santé. 16 – Les correspondances échangées entre professionnels de santé. Les informations formalisées établies à la fin du séjour Elles comportent notamment 1 – Le compte rendu d’hospitalisation et la lettre rédigée à l’occasion de la sortie. 2 – La prescription de sortie et les doubles d’ordonnance de sortie. 3 – Les modalités de sortie domicile, autres structures. 4 – La fiche de liaison infirmière. Informations mentionnant qu’elles ont été recueillies auprès de tiers n’intervenant pas dans la prise en charge thérapeutique ou concernant de tels tiers. Sont seules communicables les informations énumérées aux et Identifications [Art. R. 710-2-3 du Code de la Santé Publique Décr. n° 2002-637 du 29 avril 2002, art. 9] Le dossier comporte l’identification du patient ainsi que, le cas échéant, celle de la personne de confiance définie à l’article L. 1111-6 et celle de la personne à prévenir. Chaque pièce du dossier est datée et comporte l’identité du patient nom, prénom, date de naissance ou numéro d’identification ainsi que l’identité du professionnel de santé qui a recueilli ou produit les informations. Les prescriptions médicales sont datées avec indication de l’heure et signées ; le nom du médecin signataire est mentionné en caractères lisibles. L’accès au dossier médical du patient [Art. R. 710-2-1 du Code de la Santé Publique Décr. n° 2002-637 du 29 avril 2002, art. 1 à 9] L’accès au dossier médical peut être demandé par la personne concernée, son ayant droit en cas de décès, la personne ayant l’autorité parentale pour un mineur, le tuteur ou encore un médecin désigné comme intermédiaire. La réponse doit intervenir dans un délai de huit jours, ou de deux mois quand les informations remontent à plus de cinq ans. Le demandeur peut consulter les documents sur place et en obtenir des copie ou les recevoir par courrier. Dossier anesthésique et accréditation Le dossier anesthésique ne fait actuellement l’objet d’aucun référentiel spécifique. Seule la référence Dossier Patient DPA 5d mentionne directement le dossier d’anesthésie » le dossier du patient comporte, lorsque sa prise en charge l’exige, des éléments d’information spécialisés . Les éléments d’information spécialisés sont notamment le dossier anesthésique le compte rendu opératoire le compte rendu d’accouchement le dossier transfusionnel la fiche de traçabilité des éléments dérivés du sang le consentement écrit du patient pour les situations qui l’exigent. Chaque établissement a élaboré son propre dossier. L’accréditation nous invite à initier dans ce cadre une démarche d’assurance qualité état des lieux et identification des dysfonctionnements référentiel et analyse de la conformité plan d’actions pour l’amélioration Références – Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé et ses principaux articles Art. L. 1110-4 respect de la vie privée et du secret des informations ; Art. L. 1111-4 respect de la volonté de la personne ; Art. L. 1111-5 consentement et personne mineure ; Art. L. 1111-6 personne de confiance ; Art. L. 1111-7 droits d’accès ; Art. L. 1111-8 hébergement des données ; Art. L. 1112-1 obligation de communication des informations médicales dans les établissements de santé. – Décret n° 2002-637 du 29 avril 2002 relatif à l’accès aux informations personnelles détenues par les professionnels et les établissements de santé en application des articles L. 1111-7 et L. 1112-1 du Code de la Santé Publique. – Décret n° 95-1000 du 6 septembre 1995 portant code de déontologie médicale article 45 et article 46 – Loi n° 79-18 du 3 janvier 1979 sur les archives – Falcon D, François P, Jacquot C, Payen JF. Evaluation de la qualité de remplissage du dossier d’anesthésie. SFAR 1997. Abstract R066. – Eon B, Gouvitsos F, Gouin S, Scemama F, Grégoire R, Gouin F. Evaluation de la qualité des comptes rendus de consultation pré anesthésique. SFAR 1998. Abstract R362. – Granry JC, Poirier N, Houi N. Dossier anesthésique et accréditation. Ann Fr Anesth Réanim 2001;2021-4. 2 – La période pré consultation Cette période, qui s’étend de la consultation chirurgicale à la consultation pré anesthésique, n’est régie a priori par aucune obligation ni recommandation. Elle peut être utilisée pour faciliter la consultation pré anesthésique pour l’intermédiaire de trois éléments la demande de consultation pré anesthésique le questionnaire pré anesthésique l’information aux patients La demande de consultation pré anesthésique Un avis médical spécialisé demandé par un praticien fait toujours l’objet, en dehors de l’urgence, d’une demande écrite et circonstanciée de la part de ce dernier. L’anesthésie échappe actuellement à cette règle. Il serait certainement souhaitable que, lorsqu’un opérateur décide d’une intervention nécessitant le concours d’un médecin anesthésiste-réanimateur, il exprime formellement sa demande comprenant en particulier les coordonnées du patient les principaux antécédents et thérapeutiques le motif, le type et la date prévus de l’intervention Deux exemples de ce type de demande sont joints en annexe. Le questionnaire pré anesthésique Un certain nombre d’équipes anesthésiques font remettre aux patients lors de la consultation chirurgicale un questionnaire pré anesthésique, précisant en particulier exemple en annexe les antécédents médico-chirurgicaux hospitalisations antérieures les antécédents anesthésiques, s’ils existent, et transfusionnels les habitudes de vie et les traitements en cours ordonnances Il est demandé au patient ou à son entourage de remplir ce questionnaire, avec l’aide éventuelle du médecin traitant. Le document est remis au médecin anesthésiste réanimateur lors de la consultation pré anesthésique. Les avantages de ce questionnaire sont certains – synthèse de ses antécédents par le patient lui-même – recueil des informations sans doute plus exhaustif que lors de la consultation – attention particulière accordée à l’acte anesthésique mais les inconvénients ne sont pas négligeables – oubli d’informations essentielles – limitation du dialogue médecin-patient – » automatisation » de la consultation Il s’agit donc d’un outil intéressant mais qui ne peut se substituer à l’interrogatoire effectué par le médecin. Deux exemples de questionnaires sont joints en annexe. Information aux patients De la même façon que pour le questionnaire pré anesthésique des informations écrites concernant l’anesthésie et la transfusion peuvent être remises au patient avant la consultation pré anesthésique. Cette méthode permet le plus souvent au patient de lire attentivement les informations et, si besoin, de demander des précisions complémentaires au médecin anesthésiste réanimateur lors de la consultation. L’expérience montre que les patients posent aussi des questions concernant l’acte interventionnel. Il appartient à l’opérateur d’expliquer au patient ou de lui remettre également une information concernant l’intervention prévue. Les recommandations et modèles rédactionnels de la SFAR concernant l’information aux patients avant l’anesthésie adulte, pédiatrique ou obstétricale, la transfusion sanguine et la douleur post interventionnelle peuvent être consultées sur le site de la SFAR. 3 – La consultation et la visite pré anesthésiques Premières étapes de la prise en charge d’un patient par les médecins anesthésistes réanimateurs, elles ont pour objectif de regrouper toutes les informations pertinentes afin d’assurer la sécurité du patient. Pour cela, les informations recueillies doivent permettre d’évaluer le risque anesthésique, de préparer le patient à l’intervention, de proposer la meilleure stratégie per et post anesthésiques. Les intervenants anesthésistes réanimateurs pouvant être différents en pré per et post anesthésie, il importe que chacun d’entre eux recueille, regroupe, valide et rende facilement accessible en permanence l’ensemble des informations nécessaires dans un document qui se veut être un véritable outil de communication. L’importance du dossier du patient conduit à la rédaction de documents permettant de retrouver la trace écrite des informations de type réglementaire et celles préconisées par les recommandations professionnelles. Un exemple de dossier standardisé de consultation et visite est proposé dans lequel sont regroupées les informations minimales à recueillir. Nombre de chapitres peuvent être développés en fonction des antécédents du patient ou du type de chirurgie et peuvent ainsi faire l’objet d’un développement spécifique, annexé au dossier comme par exemple l’interrogatoire et la préparation du patient allergique. Le dossier de consultation et de visite est donc évolutif. La mention du recueil du consentement du patient se veut une incitation à établir un vrai dialogue avec le patient et participe à la préparation du patient. Aspects réglementaires et recommandations professionnelles Le dossier médical contient le dossier d’anesthésie. Décret n° 2002-637 du 29 avril 2002 relatif à l’accès aux informations personnelles détenues par les professionnels et les établissements de santé en application des articles L. 1111-7 et L. 1112-1 du Code de la Santé Publique. Décret 94-1050 du 5 décembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui concerne la pratique de l’anesthésie et modifiant le Code de la Santé Publique. – La consultation préanesthésique pour une intervention programmée a lieu plusieurs jours avant l’intervention – Elle est réalisée par un médecin anesthésiste-réanimateur – Les résultats sont consignés dans un document écrit incluant les résultats des examens complémentaires et/ou des consultations spécialisées, le tout devant être inséré dans le dossier médical du patient – Cette consultation est différente de la visite préanesthésique qui elle aussi doit être réalisée par un médecin anesthésiste réanimateur et être réalisée dans les heures précédant le moment prévu pour l’intervention – L’anesthésie est réalisée sur la base d’un protocole établi et mis en œuvre sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste réanimateur, en tenant compte des résultats de la consultation et de la visite préanesthésiques. Recommandations de la SFAR concernant la période préanesthésique servant à définir les bonnes pratiques septembre 1994 – Consultation obligatoire pour les anesthésies générales, anesthésies ou analgésies locorégionales, les sédations – Cette consultation a également pour objectif de décider de la technique d’anesthésie, d’informer le patient, et de le préparer à l’intervention. – Pour les enfants, la présence des parents et la consultation du carnet de santé sont souhaitables. – Le questionnaire écrit ne remplace pas l’examen clinique – Aucune donnée scientifique ou norme réglementaire n’impose la pratique systématique d’examens complémentaires, ils doivent être motivés par les données de l’interrogatoire, de l’examen, de l’acte, de l’anesthésie envisagée – La consultation doit être réalisée dans de bonnes conditions – Pour les actes réalisés en ambulatoire, l’interrogatoire, l’examen clinique et l’information ne doivent pas être réalisés dans l’instant qui précède l’anesthésie – Le patient doit être informé que le médecin qui réalisera l’acte ne sera pas nécessairement celui qui l’a vu lors de la consultation. Le document suivant rassemble les différents items concernant ce chapitre et qu’il paraît important de mentionner au sein du dossier anesthésique. Des documents complémentaires spécifiques peuvent être ajoutés, comme par exemple les questionnaire et dossier préanesthésiques SFAR pour la prévention du risque allergique. Cas particuliers Consultations délocalisées Le dossier d’anesthésie doit comporter les mentions relatives à – l’information et l’accord de l’équipe d’anesthésie qui prend en charge le patient pour l’anesthésie. – l’accord du médecin anesthésiste-réanimateur sollicité pour la consultation délocalisée. – le consentement éclairé du patient ou de son tuteur légal s’il est mineur ou incapable par rapport à ce type de processus particulier de consultation . Ces trois éléments s’ajoutent aux informations transmises à l’équipe d’anesthésie compte rendu de la consultation, signalement de tout risque particulier, éventuels résultats d’examens complémentaires et de consultations spécialisées et mention de l’information donnée au patient sur l’anesthésie. En cas de consultation délocalisée, la visite préanesthésique doit être particulièrement bien renseigné mention de la prise de connaissance du dossier de consultation, de la vérification des informations reçues, compléments d’information, confirmation du consentement. Consultations pour anesthésies itératives et rapprochées Une trace écrite de la décision prise par l’équipe d’anesthésie doit alors figurer dans le dossier, de même que l’accord du patient et des différents intervenants. La visite préanesthésique doit mentionner l’absence de modification pathologique ou thérapeutique depuis la dernière consultation ou à l’inverse les éléments conduisant au report de l’intervention. Interruption volontaire de grossesse et stérilisation à visée contraceptive Réalisation d’une anesthésie générale chez une mineure sans autorisation parentale Le dossier d’anesthésie doit permettre de s’assurer que le médecin anesthésiste réanimateur – a procédé à la vérification de la trace écrite dans le dossier médical des entretiens fixés par la loi – s’est assuré de la présence lors de la consultation de la personne majeure de son choix qui l’accompagne. Le nom de cette personne est noté sur le dossier de consultation ainsi que la mention des informations sur l’anesthésie faite en sa présence et sur son rôle à jouer auprès des parents en cas de complications. Stérilisation à visée contraceptive la date de la première consultation d’anesthésie doit être retrouvée dans le dossier d’anesthésie. Le dossier d’anesthésie doit être complété par une deuxième consultation dans les jours précédents l’intervention. Références SFAR à consulter – Fiche d’Information Médicale aux patients sur l’anesthésie. SFAR – janvier 98 – Information prétransfusionnelle proposition de la SFAR mars 1999. Fiches selon circulaire du secrétariat d’état à la santé n° 98/231 du 9 avril 1998 – Information du patient sur l’analgésie périinterventionnelle. Comité Douleur – janvier 99 – Information médicale sur l’analgésie péridurale en obstétrique. Comité Vie professionnelle – Groupe Obstétrique, décembre 1998 – Fiche d’information aux parents avant anesthésie de leur enfant – Les consultations préanesthésiques délocalisées et consultations préanesthésiques pour anesthésies itératives et rapprochées. SFAR 2001 – La loi du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception réponse de la SFAR à ses membres – 2001 – Prévention du risque allergique peranesthésique -Recommandations pour la pratique clinique 2001 4 – La période per anesthésique La survenue d’une complication secondaire à l’acte anesthésique est de plus en plus mal acceptée, surtout pour les patients considérés a priori à risque faible. La survenue d’un accident est souvent perçue comme un événement résultant d’une défaillance technique, d’une erreur de jugement ou d’un trouble de la vigilance. Le dossier d’anesthésie doit donc faire la preuve que tout a été mis en place pour assurer la sécurité du patient à travers une surveillance rigoureuse et un protocole d’anesthésie précis. La réglementation et les recommandations de la SFAR notamment dictent les exigences en matière de recueil des informations per anesthésiques. Aspects réglementaires et recommandations professionnelles Décret 94-1050 du 5 décembre 1994 relatif aux conditions techniques de fonctionnement des établissements de santé en ce qui concerne la pratique de l’anesthésie et modifiant le Code de la Santé Publique. Les moyens nécessaires à la réalisation de l’anesthésie doivent permettre d’assurer – Le contrôle continu du rythme cardiaque et du tracé électrocardioscopique – La surveillance de la pression artérielle – Le contrôle continu du débit de l’oxygène administré et de la teneur en oxygène du mélange gazeux inhalé – De la saturation du sang en oxygène – Des pressions, des débits ventilatoires, de la concentration en gaz carbonique expiré chez le patient intubé Le protocole d’anesthésie ainsi que l’intégralité des informations recueillies lors de l’intervention et lors de la surveillance continue post interventionnelle sont transcrits dans un document classé au dossier médical du patient. Il en est de même des consignes données au personnel qui accueille le patient en secteur d’hospitalisation. Elles font également l’objet d’une transmission écrite. Recommandations concernant la surveillance des patients en cours d’anesthésie SFAR – janvier 1994 Tout acte d’anesthésie donne lieu à l’établissement d’une fiche d’anesthésie sur laquelle sont consignés les principaux éléments de l’examen préinterventionnel, la prémédication, les données de la surveillance peranesthésique, les temps opératoires, les médicaments et les produits sanguins administrés, les gestes associés accès vasculaires, intubation trachéale, réglages du ventilateur. Pour l’anesthésie locorégionale sont notés la technique utilisée, le site de ponction, le type de matériel, les caractéristiques du bloc. Les noms des personnes ayant assuré l’examen préinterventionnel, l’anesthésie et la surveillance du réveil sont aussi notés. En cas d’accident ou d’incident, un rapport écrit est ajouté. Le recueil des données de la période peranesthésique concerne la surveillance issue du monitorage, et les prescriptions, les diagnostics d’incidents ou d’accidents, la trace de l’analyse des risques réalisée avant la prise d’une décision importante. L’article 4 de l’arrêté du 3 octobre 1995 relatif aux modalités d’utilisation et de contrôle des matériels et dispositifs médicaux utilisés en anesthésie fait obligation de vérifier leur état et leur fonctionnement avant le début de chaque programme interventionnel et de chaque anesthésie si une partie du matériel est changé ou si une autre équipe anesthésique prend le relais. Cette procédure de vérification doit faire l’objet d’une trace écrite, contresignée par le médecin anesthésiste réanimateur. Cette transmission des informations est indispensable pour les utilisateurs suivants et les techniciens assurant l’entretien. Les recommandations de la SFAR » concernant l’appareil d’anesthésie et sa vérification avant utilisation proposent une procédure type de vérification » pour les appareils ne disposant pas de checklist ou quand celle-ci ne porte pas sur des systèmes anesthésiques particuliers . Une liste indicative des principaux items à recueillir pendant cette période est rapportée dans les tableaux suivants. Les items en caractères gras sont considérés comme indispensables. Acquisition automatique des paramètres de monitorage Le recueil automatisé des paramètres sur support papier est une fonctionnalité disponible éventuellement en option sur la plupart des appareils de monitorage du marché. Cette solution technique est fiable, peu coûteuse et intéressante ; elle peut constituer un choix judicieux pour amorcer une démarche qualité de la gestion de l’information en anesthésie mais ne peut en aucun cas être assimilée à une feuille informatisée de surveillance en anesthésie. Avantages Recueil automatique et impression » mains libres . Valeurs numériques retranscrites en fonction de la chronologie des évènements. Valeurs plus objectives. Fiabilité des données . Solution économique. Inconvénients Pas d’identification systématique du patient sur les documents. Pas de connexion avec les systèmes d’information Pas de sauvegarde automatique des données Défauts d’impression possibles en l’absence de vérification systématique. Difficultés possibles d’archivage Les paramètres indispensables à l’impression sont Fc, PA, SpO2, FiO2, EtCO2, concentration en halogénés Horaires Références SFAR à consulter – Indications de la curarisation en anesthésie. Conférence de consensus juillet 1999. – Antibioprophylaxie de l’adulte en milieu chirurgical. Conférence de consensus actualisation mars 1999. – Utilisation des globules rouges pour la compensation des pertes sanguines en chirurgie de l’adulte. Conférence de consensus décembre 1993. – Utilisation de la sonde de Swan-ganz en anesthésie-réanimation. Expertise collective 1996 – Cathétérisme artériel et mesure non invasive de la pression artérielle en anesthésie réanimation de l’adulte. Conférence d’experts 1994. 5 – La surveillance post interventionnelle La période du réveil correspond à la disparition progressive des effets résiduels des agents de l’anesthésie et l’apparition des conséquences de l’acte chirurgical. La surveillance post interventionnelle et post anesthésique immédiate est obligatoirement effectuée dans une structure dédiée à cette période et effectuée par un personnel qualifié. La qualité de cette surveillance clinique et instrumentale est un élément de la sécurité post anesthésique. Les éléments de cette surveillance font l’objet d’un recueil spécifique dans le dossier d’anesthésie. Les prescriptions post interventionnelles, de surveillance à distance de l’anesthésie et d’examens paracliniques, destinées au secteur d’accueil du patient à sa sortie de SSPI assurent la continuité des soins. Le décret n° 94-1050 du 5 décembre 1994 décrit avec précision l’organisation et le fonctionnement de la surveillance continue post interventionnelle. L’article D 712-50 de ce décret précise que l’intégralité des informations recueillies lors de la surveillance continue post interventionnelle est transcrite dans un document classé dans le dossier médical du patient. Il en est de même » des consignes données au personnel qui accueille le patient dans le secteur d’hospitalisation » qui font également l’objet d’une transmission écrite. Les principaux items de cette surveillance sont rassemblés dans le document ci-après. Références SFAR à consulter – Recommandations concernant la surveillance et les soins post anesthésiques – Recommandations concernant l’anesthésie du patient ambulatoire – Septembre 90 – Attitude pratique pour la prise en charge de la douleur postinterventionnelle. Groupe d’experts 1999 – Prise en charge de la douleur post interventionnelle chez l’adulte et l’enfant. Conférence de consensus décembre 1997 6 – La période post interventionnelle Ce chapitre aborde le rôle du médecin anesthésiste-réanimateur dans les suites opératoires et lors de la sortie du patient. Les modalités de transfert de la salle de surveillance post-interventionnelle vers les secteurs d’hospitalisation sont aussi détaillées. Aspects réglementaires et recommandations professionnelles Les dispositions réglementaires ne précisent pas le rôle du MAR au sein des services chirurgicaux ou des secteurs interventionnels endoscopie, radiologie. Le décret n° 94-1050 du 5 décembre 1994 L’article D 712-50 précise que les » …consignes données au personnel qui accueille le patient dans le secteur d’hospitalisation » font l’objet d’une transmission écrite. Le décret n° 92-1102 du 2 octobre 1992 L’article D 712-33 précise que » …chaque patient reçoit un bulletin de sortie avant son départ de la structure. Ce bulletin, signé par l’un des médecins de la structure, mentionne l’identité des personnels médicaux ayant participé à l’intervention, les recommandations sur les conduites à tenir en matière de surveillance postinterventionnelle ou anesthésique et les coordonnées de l’établissement de santé assurant la permanence et la continuité des soins . Recommandations concernant les relations entre les anesthésistes réanimateurs, chirurgiens et autres spécialistes ou professionnels de santé Ordre National des Médecins – 2001 Lorsque l’opéré retourne en secteur d’hospitalisation, il séjourne dans un service sous la responsabilité d’un chirurgien. Celui-ci est responsable des suites opératoires, mais le règlement interne de l’établissement ou du service doit préciser les procédures à suivre en cas d’événement inopiné ou de complication tardive. Anesthésistes-réanimateurs et chirurgiens interviennent chacun dans leur domaine de compétence mais, en situation d’urgence, la diligence exclut qu’un médecin se retranche derrière sa spécialité pour s’exonérer de sa mission d’assistance en cas de complication post-interventionnelle quelle qu’en soit la nature. Le manuel d’accréditation des établissements de santé comprend 15 références réservées à la prise en charge du patient au décours d’activités interventionnelles. Il invite les différents professionnels intervenant auprès du patient à répartir clairement de façon consensuelle et par écrit le rôle et les responsabilités de chacun. Ce chapitre fait donc implicitement référence – aux chartes de fonctionnement référence 8 – à l’établissement de protocoles diagnostiques et thérapeutiques référence 14 – et à l’évaluation de ces protocoles référence 15. Modalités de transfert Le transfert des patients de la SSPI vers le service d’accueil doit être adapté à l’état du patient vers une unité de soins intensifs ou de réanimation moyens surveillance souhaitable accompagnement médecin anesthésiste réanimateur ou personnel infirmier vers un service d’hospitalisation moyens pas de monitorage accompagnement personnel non soignant Rôle du médecin anesthésiste réanimateur dans les suites interventionnelles Les dispositions réglementaires ou légales sur le rôle du médecin anesthésiste réanimateur, dans les suites interventionnelles, au sein des services de soins se font dans le cadre d’une action coordonnée des différents praticiens impliqués dans la prise en charge du patient. Elle doit faire l’objet d’une concertation entre les médecins intervenant au sein d’une même unité fonctionnelle. Ce consensus sera formalisé par un document écrit et cosigné qui édicte les règles de fonctionnement, lesquelles précisent clairement – les champs de responsabilité et d’intervention de chacun des acteurs médicaux pour ce qui concerne l’exercice de la » médecine péri-interventionnelle » et de sa mise en application les protocoles thérapeutiques encadrent les modalités de mise en route, de modification, d’arrêt ou de surveillance des traitements ou des actes techniques… – les modalités de communication et de relais entre les différents intervenants médicaux et la hiérarchie d’intervention en cas d’interaction dans un même domaine ; les prescriptions figurent sur un document commun. – la durée de la période d’intervention du médecin anesthésiste réanimateur dans le service de soins. Il est souhaitable que ces documents soient validés par les instances de l’établissement. CME ou CCM Dans tous les cas, il est évident que chaque fois qu’un médecin anesthésiste réanimateur est appelé au chevet d’un patient lors de la période postinterventionnelle, il laissera un compte-rendu écrit de son intervention ; la transmission infirmière ne peut pas le remplacer. Enfin, la ou les visites postinterventionnelles sont l’occasion d’informer le patient des événements notables survenus pendant la période périinterventionnelle transfusion sanguine, événements indésirables, etc…. Principaux items du suivi postinterventionnel Références SFAR à consulter – Information du patient sur l’analgésie périinterventionnelle. Comité Douleur – janvier 99 – Recommandations concernant l’anesthésie du patient ambulatoire. Septembre 90 – Attitude pratique pour la prise en charge de la douleur postinterventionnelle. Groupe d’experts 1999 – Prise en charge de la douleur post interventionnelle chez l’adulte et l’enfant. Conférence de consensus décembre 1997 7 – Le compte rendu anesthésique Aspects réglementaires et recommandations professionnelles Le compte rendu anesthésique n’est pas explicitement cité dans les textes officiels art R 710-2-2 du code de la Santé Publique parmi les documents établis au moment de l’admission et durant le séjour. En pratique, et selon les moyens de l’établissement ou de la structure, il ne peut être possible de réaliser un compte rendu pour chaque patient. Il apparaît cependant nécessaire de le faire lors de tout incident ou accident périinterventionnelle ainsi qu’à la demande du patient et/ou de son médecin traitant. Au sein du référentiel ANAES Dossier du Patient DPA, la référence 5 précise que le contenu du dossier du patient permet d’assurer la coordination de la prise en charge entre professionnels et entre secteurs d’activité. Le critère 5g évoque un document écrit permettant la continuité de la prise en charge. Il importe de distinguer le compte rendu anesthésique des patients pris en charge dans le cadre d’une structure ambulatoire. Le décret n° 92-1102 du 2 octobre 1992 relatif aux conditions techniques de fonctionnement auxquelles doivent satisfaire les structures de soins alternatives à l’hospitalisation mentionnées à l’article L. 712-2 du code de la santé publique en application de l’article L. 712-9 3o de ce même code énonce que » chaque patient reçoit un bulletin de sortie avant son départ de la structure. Ce bulletin, signé par l’un des médecins de la structure, mentionne l’identité des personnels médicaux ayant participé à l’intervention, les recommandations sur les conduites à tenir en matière de surveillance postinterventionnelle ou anesthésique et les coordonnées de l’établissement de santé assurant la permanence et la continuité des soins . Le contenu du compte rendu anesthésique pourrait comprendre – outre les renseignements administratifs, – les conclusions de la consultation pré anesthésique précisant en particulier l’information fournie au patient – le déroulement de l’acte anesthésique retenant en particulier les incidents et accidents éventuels – les principaux éléments de la surveillance postanesthésique immédiate incluant les critères de sortie de la SSPI – les prescriptions établies à la sortie du patient – le signalement des incidents, accidents ou complications de la période postinterventionnelle – une conclusion générale Lorsque le patient a bénéficié de soins postinterventionnels prolongés par l’équipe d’anesthésie réanimation, le compte-rendu est joint. Devenir de ce document Il pourrait être le même que celui des autres documents établis à la fin de chaque séjour hospitalier, c’est à dire » adressé au praticien que le patient ou son représentant légal aura désigné afin d’assurer la continuité des soins . Il est également » établi des doubles de ces mêmes documents qui demeurent dans le dossier du patient . Dans le cadre de l’anesthésie ambulatoire, un document doit être remis au patient lors de sa sortie Art. D. 712-33 du Décr. n° 92-1102 du 2 octobre 1992. L’archivage informatique de ce document apparaît aujourd’hui indispensable. Un document personnalisé » carte d’anesthésie peut également être remis au patient, notifiant en particulier les éventuels problèmes rencontrés et pouvant être source d’incidents ou d’accidents lors d’anesthésies ultérieures réactions allergiques, intubation difficile etc…. 8 – Le dossier anesthésique informatisé Généralités et conseils pour une démarche de l’informatisation Le dossier d’anesthésie informatisé s’articule autour de 2 piliers principaux qui doivent fonctionner en réseau pour être complémentaires le pôle consultation d’anesthésie avec toutes les aides et fonctionnalités bureautiques nécessaires. le pôle bloc opératoire-SSPI avec toutes les fonctionnalités feuille d’anesthésie, acquisitions automatiques, aides aux prescriptions post-interventionnelles. L’informatisation globale du dossier d’anesthésie a pour but la vision synthétique de la consultation d’anesthésie; de rendre disponible en tout lieu et à toute heure l’information nécessaire à une bonne pratique anesthésique de qualité; l’acquisition en continu des données émises en per et postinterventionnel par les différents moniteurs et ventilateurs; de hiérarchiser et permettre la validation de l’information recueillie, la rendant ainsi pertinente; l’objectivité du recueil des données, en éliminant la subjectivité de la transcription manuelle; de diminuer la charge de travail en accompagnant le médecin anesthésiste dans sa démarche de collecte et de partage de l’information, lui permettant de consacrer plus de temps à la prise en charge médicale de son patient. Critères de choix déterminants pour la consultation d’anesthésie informatisée saisie fluide et intuitive des données classées par grands thèmes eux-mêmes hiérarchisés de façon utile édition simple de tous les formulaires ou ordonnances nécessaires présentation synthétique d’ensemble à l’écran existence de menus déroulants ou listes de choix préexistants suffisants pour une utilisation immédiate, sans paramétrage initial obligatoire possibilités de personnalisation suffisantes transfert automatique de toutes les données requises dans la feuille d’anesthésie informatisée temps de consultation inférieur ou égal à la consultation » papier Critères de choix déterminants pour la réalisation d’une feuille d’anesthésie informatisée, trois facteurs sont essentiels La maitrîse des processus d’acquisition Elle représente l’étape la plus difficile, en raison d’une double contrainte ; que l’acquisition puisse se faire à partir de moniteurs et ventilateurs de marques différentes ; que la configuration soit totalement transparente pour l’utilisateur. La continuité d’acquisition pour un patient donné doit naturellement être réalisée quel que soit l’environnement technique. Les solutions pour y parvenir peuvent être logicielles, ou mixtes logicielle et multiplexeur. L’interface homme-machine Se doit d’être souple, performante, intuitive, adaptée à nos contraintes professionnelles. Le traitement des données – En salle d’opération la présentation se doit d’être claire, synthétique, personnalisable, hiérarchisée de manière structurée ; la visualisation doit permettre une analyse d’ensemble, toutes les associations paramétriques étant possibles. – Au secrétariat les informations recueillies sur le serveur doivent être structurées de manière à y avoir accès facilement suivant des clefs de recherche. Elles doivent être disponibles sous des formats permettant leur manipulation et leur exploitation par d’autres logiciels utilisés dans les domaines graphiques, statistique ou de gestion et pouvant tourner sous d’autres systèmes d’exploitation. Cette extraction de données est essentielle aux fins d’évaluation et de suivi. Cette ouverture doit permettre un traitement simple et souple de l’information, sans le recours d’un informaticien. Eléments du cahier des charges du dossier anesthésique informatisé Généralités Doit couvrir les trois phases pré, per et post interventionnelle de l’acte anesthésique jusqu’à la sortie du patient de la SSPI. Doit répondre aux obligations légales, réglementaires et aux recommandations de la SFAR. Doit pouvoir être accessible en tout lieu et à toute heure, lisible, pertinent, actualisé et partagé. Doit permettre l’identification des données patients » sans risque d’erreur, faciliter le recueil de données pour les soins, la recherche, l’enseignement, l’accréditation, la démarche qualité, la gestion des risques et les procédures médico-juridiques. Le système doit être organisé en réseau ou susceptible de l’être indépendamment de l’architecture informatique retenue néanmoins, l’architecture réseau doit être conforme aux standards de l’industrie informatique. L’interconnexion avec le système d’information hospitalier doit être possible et transparente pour l’utilisateur final acceptation des principales normes pour l’interopérabilité entre le système et les bases de données. L’accès au dossier informatique anesthésique doit être protégé et hiérarchisé. Il doit être consultable en tout lieu et à tout moment. Un dossier ne peut être clôturé que s’il y a fusion entre les 3 périodes anesthésiques pré, per et post-interventionnelle, qu’une fois les items rendus obligatoires remplis. L’interface doit être conviviale, rapide et précise. La nature de l’interface doit être adaptée aux différentes phases du recueil des données. La visualisation des données sous différentes formes doit être possible. La téléconsultation du dossier anesthésique per interventionnelle doit être possible à partir d’un autre poste quelle que soit sa localisation autre salle d’opération / SSPI / …. Le transfert vers la salle de SSPI, en fin d’intervention doit être possible, afin qu’une vue synoptique de l’ensemble de la période per interventionnelle soit effective. Le regroupement des données l’ensemble des données paramètres physiologiques, drogues, évènements per interventionnelles doivent être à disposition du Médecin Anesthésiste Réanimateur sur le même support de visualisation, afin de lui faciliter l’expertise à un moment donné d’une situation donnée analyse de cohérence. L’interface utilisateur Se doit de respecter quelques principes ergonomiques La compatibilité avec l’environnement de l’utilisateur, le principe de compatibilité repose sur le fait que les transferts d’information seront d’autant plus rapides et efficaces que le re-codage d’information est réduit et se calque sur le contexte d’utilisation habituel supports papiers rencontrés, vocabulaire employé. La concision le principe de concision repose sur l’existence de limites en mémoire à court terme de l’opérateur humain. Il convient donc de réduire la charge mnésique des utilisateurs. L’application de ce principe consiste à éviter à l’utilisateur de mémoriser et de visualiser des informations trop longues et à réduire les niveaux d’encombrement visuel à l’écran. La flexibilité est une exigence liée à l’existence de variation au sein de la population des utilisateurs. Il est souhaitable que le logiciel comporte différents niveaux et qu’il prenne en compte l’acquisition d’expérience des utilisateurs. La configuration personnalisée d’un poste selon ses habitudes, la nature de l’acte ou la possibilité d’emprunter des raccourcis pour effectuer la même tâche peut imager le principe. Le retour d’information et le guidage la nécessité du retour d’information repose sur l’influence de la connaissance du résultat sur la qualité de la performance. Les résultats de l’action de l’utilisateur doivent toujours être répercutés de façon explicite. Ce dernier doit toujours savoir où il se trouve au sein des écrans et ce qui a été fait. Tous les écrans doivent être explicites quant à ces deux points. La charge informationnelle de l’utilisateur la prise en compte de la charge informationnelle de l’utilisateur est essentielle dans la mesure où la probabilité d’erreur humaine augmente dans les situations à charges élevées. Il faut minimiser le nombre d’opérations à effectuer par l’utilisateur ainsi que les temps de traitements de l’information. Le contrôle explicite le principe de contrôle explicite signifie que même si c’est le logiciel qui a le contrôle, l’interface doit apparaître comme étant sous contrôle de l’utilisateur et surtout n’exécuter des opérations qu’à la suite d’actions explicites de l’utilisateur. La gestion des erreurs. Il est indispensable de fournir aux utilisateurs des moyens de corriger leurs propres erreurs. Le système doit réduire les occasions propices à l’erreur, augmenter la capacité de l’utilisateur à détecter ses propres erreurs et fournir des moyens simples et faciles de correction. L’homogénéité repose sur le fait que la prise de décision, le choix d’un item ou d’un écran peuvent se répéter de façon d’autant plus satisfaisante que l’environnement est constant. Cela signifie que d’un écran à l’autre les points de repère ou d’action sont toujours situés aux mêmes endroits. Dans tous les cas, le dossier anesthésique informatisé ne peut correspondre à la disparition du dossier papier. La consultation préanesthésique Informatisée en salle de consultation ou au lit du patient, L’interface ne doit pas être une gêne à la relation médecin / patient, L’interface doit être paramétrable en fonction des conditions d’exercice Public, Privé…, en fonction de la nature des actes chirurgicaux et spécialités médicales pratiquées, en fonction de la géographie des lieux et de l’organisation du service, en fonction de chacun des médecins anesthésistes appelés à intervenir. La saisie, quelqu’en soit le mode existant ou à venir clavier, souris, écran tactile, crayon optique, code barre… ne doit pas être plus lente que l’écriture conventionnelle. Les données doivent pouvoir être organisées en fonction des méthodes de travail de chaque médecin anesthésiste ou groupe de médecins anesthésistes. La nature de ces données doit répondre aux recommandations de la SFAR, aux textes réglementaires et aux bonnes pratiques médicales Evidence based Medecine. Consultable sous réserve d’accès autorisé, en n’importe quel point du réseau anesthésique ». Les données pré-existantes dossier antérieur doivent être récupérables, non modifiables et consultables. La récupération des données figées doit pouvoir enrichir le dossier actualisé, indépendamment des données d’évaluation du risque qui évoluent avec le patient. Ainsi, le dossier pré-interventionnel doit pouvoir être rempli, consulté consultation dossier antérieur, modifié voir dossier antérieur, repris si l’opération n’a pas eu lieu, les données de la précédente feuille sont reprises et actualisées. Les données, déjà saisies par l’hôpital au moment de l’admission du patient, doivent pouvoir être récupérées au moment de l’ouverture d’un dossier de consultation identification, âge, date de naissance, numéro d’identification unique, sexe…. Le dossier reprendra la liste et les recommandations du dossier papier. Le dossier doit s’accompagner de l’édition automatique de l’ordonnance des examens biologiques, complémentaires, des lettres de consultation spécialisée. Il devrait être possible d’accéder à des bases de données, tels le Vidal et Interférences médicamenteuses ou autres… Les connexions à un serveur d’identité, de résultats ou d’images sont souhaitables mais fonction du degré d’informatisation de l’établissement de santé. L’ensemble des données pré-interventionnelles devrait pouvoir s’enrichir et enrichir le dossier médical commun du patient. La période per interventionnelle En perinterventionnel, le dossier préinterventionnel doit pouvoir être consulté, enrichi, commenté. En perinterventionnel, aucune donnée saisie à la consultation ne doit pouvoir être effacée. Toutes les données émises, par tous les appareils connectés au patient, doivent être recueillies automatiquement et sauvegardées dans la base de données patients » en temps réel. ventilateur, moniteur, pousse seringue…. Le Médecin Anesthésiste Réanimateur MAR doit avoir la possibilité à tout instant d’afficher l’ensemble des paramètres qui lui semble le plus pertinent. Les valeurs affichées peuvent avoir une résolution différente de leur fréquence d’acquisition liée au protocole de communication du constructeur. Cette résolution doit être modifiable à tout instant à la demande du MAR ou de l’IADE. Les artéfacts ou éléments considérés comme tel ne doivent pas être effacés ni au moment de leur acquisition ni secondairement. Ils doivent cependant pouvoir être mentionnés comme tel par le témoin de l’évènement MAR/IADE. Les alarmes de chacun des appareils Téléchargement Attention fichiers volumineux, plusieurs minutes de téléchargement avec un modem 56 k. 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Lebiologiste valide le résultat médical et par la suit il peut les publier, bien sur le biologiste peut faire les mêmes choses que la secrétaire et le technicien. La secrétaire gère les demandes du patient qui a une ordonnance par le docteur. Elle peut lancer l’impression qui sera pris en charge par un service pour fusionnée les données du patient
Votrecarte Vitale. Giles. il y a 12 jours. 10. 1. Bonjour, Mon épouse a récemment reçu un courrier lui demandant de justifier de son séjour en France alors qu'elle a eu un refus de la Préfecture depuis le mois d'octobre Réponse certifiée par un
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