jai pas connu papa mais maman a gérer. 19 Feb 2022
Drôle de Maman est, comme son nom ne l’indique pas, un blog destiné aux parents. Il est pourtant lu à 99% par des femmes! Mais où sont les hommes??;- Il était temps de faire un article qui parle des hommes et surtout des papas!… Merci à Carole et Antoine du Blog Éduquer différemment de m’avoir proposé un article sur le sujet et de nous faire partager leur expérience concernant la place du papa dans le trio maman-papa-bébé. Il y a maintenant 19 mois que je suis papa d’une petite fille, Gabrielle. Si au début notre nouvelle relation à 3 se passait à merveille, elle s’est un jour dégradée sans que je ne vois rien venir. Gabrielle me repoussait sans que je sache pourquoi. Je vais partager avec vous comment j’ai surmonté cette phase pour retrouver ma place au sein du “couple” maman/bébé. Si vous aussi vous en êtes là, pas de panique, vous n’êtes pas seul 😉 Au début, papa, maman et bébé Les premiers mois qui ont suivis la naissance de Gabrielle, nous nous sommes beaucoup répartis les tâches pour éviter d’être débordés. Bien que Carole soit resté 6 mois à la maison j’étais très impliqué. J’ai notamment réorganisé mes horaires pour passer du temps avec elles. Je me suis découvert papa poule ! Je jouais avec Gabrielle le matin, je la couchais le soir. La nuit, je me levais changer la couche puis l’amenais à Carole qui l’allaitait. Lorsque Carole a repris le travail, ce rythme a légèrement changé mais pas notre complicité. Pour Gabrielle, papa ou maman c’était pareil. La cassure Un jour, un peu après son premier anniversaire quelle fête ! elle s’est mise à me repousser. La première fois, nous étions assis sur le canapé. Gabrielle jouait à côté de nous et elle s’est cognée. Je l’ai prise dans mes bras mais elle s’est débattu pour aller dans ceux de sa mère. Et lorsque je posais ma main sur sa tête elle la repoussait. Cette préférence s’est accentuée au fil des jours. Dès que Gabrielle n’était pas bien, elle allait toujours vers sa mère, jamais vers moi. Et si je m’approchais tout de même, elle criait et se débattait. Le soir, lorsque c’était mon tour de la coucher elle pleurait et appelait Carole. Le matin, je ne pouvais pas m’occuper d’elle tant que Carole n’était pas parti. Mon petit cœur de papa poule en a pris un coup! Gérer la période d’exclusion Les premiers temps, j’ai eu du mal à accepter ce changement. À chaque fois cela m’énervait, je donnais Gabrielle à Carole à contre cœur. Je pense que Gabrielle le ressentait ce qui n’arrangeait pas la situation. Alors, j’en ai parlé autour de moi. Tout le monde me disait “ça va passer, bientôt ce sera toi qu’elle collera”. Mais bon, rien ne changeait et ça ne me rassurait pas Et si pour nous, ça se passait différemment. Et si elle ne se rapprochait jamais de moi. Et puis, progressivement, sur les conseils de Carole j’ai lâché prise. J’ai fini par accepter cette période difficile et le fait que notre complicité reviendrait plus tard. Ce qui me rassurait tout de même c’est que lorsqu’on était que tous les deux, elle était très proche de moi, on passait de bons moments. Réussir à traverser cette période La clé dans ces moments, c’est de réussir à prendre du recul. Votre bébé n’est pas responsable de cette situation. C’est un moment passager dû probablement aux grands changements qu’il subit. Il se met à marcher et à parler. Son autonomie augmente, il a moins besoin de nous ce qui lui fait peur. Il a besoin, à cet instant de son développement, de se rapprocher de la personne qui le rassure le plus, dans notre cas, sa mère. Mais on connaît un couple chez qui c’est le père ne perdez pas espoir les gars! Plutôt que de vous sentir touché personnellement comme je l’ai vécu , prenez-le comme une période où votre enfant se rassure auprès de sa maman. Ce n’est pas facile mais c’est naturel. Ne changez rien dans votre attitude jouez avec lui, faites lui des câlins lorsqu’il en a envie, et ne vous sentez pas rejeté lorsqu’il préfère se réfugier dans les bras de son autre parent. Pour moi, ça a été dur mais si j’ai réussi je suis sûr que vous pouvez y arriver aussi ;, parole d’un papa têtu. Vous pouvez également lui proposer un doudou. Ce rapprochement de l’enfant vers un de ses parents est aussi lié à l’angoisse de séparation. Le fait d’avoir un doudou peut faciliter la séparation, le doudou permettant une transition en douceur. Enfin, ne niez pas les sentiments de l’enfant. S’il pleure quand vous le prenez dans les bras, acceptez-le et mettez des mots dessus. Par exemple, vous pouvez lui dire “maman te manque, tu aimerais qu’elle soit ici avec toi” ou “tu es triste que ce ne soit pas maman qui te couche aujourd’hui”. Retour progressif de notre complicité Bonne nouvelle, cette phase difficile à une fin! Dans notre cas, le rapprochement s’est effectué petit à petit. Un jour, avant de se coucher, Gabrielle m’a pris dans ses bras. J’étais aux anges ! Puis, un matin en se réveillant elle m’a appelé. Cette fois encore j’étais ravi J’ai failli faire le tour de l’appartement en criant de joie mais il était assez tôt, les voisins n’auraient pas apprécié! Depuis que nous sommes tous partis en vacances, j’ai l’impression qu’elle s’est encore rapprochée. Le premier jour après notre retour, lorsque Carole est allée chercher Gabrielle chez la nounou, elle s’est même écriée PAPA! toute contente, pensant que c’était moi. Héhé, c’est ton tour maman. Mon bébé m’aime et m’a toujours aimé, tout comme votre bébé vous aime. Ils ont seulement besoin de se rassurer auprès de la personne dont ils sont le plus proche pendant un temps. C’est tout à fait normal. Et moins cela vous inquiétera, plus cette phase sera rapide et douce. Antoine, du blog Éduquer différemment A travers leur blog, Carole et Antoine partagent avec vous leurs aventures, leurs apprentissages ou leurs découvertes sur le fait d’être parent et sur l’éducation positive. Photo de famille Éduquer différemment – Photo du père et son bébé Pixabay
Etremaman à 25 ans. 15 juillet 2011. A l’époque de nos parents, il était normal de se marier jeune et de faire un enfant dans la foulée. Aujourd’hui, se marier tôt et avoir un enfant à moins de 25 ans est pointé du doigt. Je me suis mariée à 23 ans, j’ai eu mon enfant à 24 ans, et je suis plus qu’heureuse de mon choix de vie.
Profitez de moi, maman, papa, profitez de mon enfance. Je grandis vite, plus vite que vous ne le pensez. Vous ne vous en rendez pas compte. Je ne me réveillerai pas toujours la nuit en pleurant parce que je veux être à vos côtés, ou juste pour que toi ou papa me fasse un câlin, un de ces câlins qui me débarrassent de mes peurs. Parfois, quand nous marchons ensemble, mes petits pieds se fatiguent de marcher et je te demande de me porter, je sais que tu es fatiguée aussi… mais profite de m’avoir comme ça, je vais bientôt grandir et je n’aurai plus besoin de tes bras. D’autres fois, je m’endors dans la voiture et je m’appuie sur votre épaule pendant que vous me ramenez chez moi. C’est un des moments où je me sens très lié à vous, dormant dans vos bras. Bientôt, je vais grandir maman, papa et vous n’aurez plus à voir ou à nettoyer mon visage sale avec de la glace ou du chocolat, celui qui me rend si drôle. Parfois, je pleure et je me mets en colère parce que je n’obtiens pas ce que je veux, soyez patient avec moi, j’apprends à avoir mon propre caractère, à me guider, à m’accompagner, mais ne me criez pas dessus ou ne me frappez pas à cause de cela. Souvenez-vous que parfois vos baisers magiques arrangent tout. Je ne resterai pas petit pour toujours, maman, mais je t’assure que lorsque je serai grand, tu seras aussi fier de moi que je le suis de toi. Auteur inconnu
papa maman aidez là, je vous en supplie à finir ces jours en douceur, et non dans la souffrance!!!! je ne veux pas qu'elle souffre , non non et non! je viens d'avoir jean claude, je me suis sentie forte à lui parler, et depuis quelques minutes je n'arrête pas de pleurer, car je pense à vous papa maman qui avez tellement connu la maladie et la
Publié le 21/01/2020 - Mis à jour le 01/03/2022 248 Articles En tant qu'enfant, nous avons peut être connu de nombreux sujets tabous avec nos parents... ce sont ces mêmes sujets que nous devons aujourd'hui, en tant que parents, aborder avec les sexualité tellement important de discuter de cela avec nos enfants. De leur apprendre comment se protéger, de leur enseigner la notion de consentement, et aussi, justement, que cela ne doit pas être un sujet tabou. Ce n'est pas honteux, c'est normal et ils doivent savoir que si ils ont des intérrogations, des questions, nous serons là pour les écouter et essayer de leur répondre au mieux. La violence la violence existe, elle est partout, à la télé, à l'école, dans les relations humaines en général. Inciter nos enfants à nous parler des comportements violents qu'ils ont vu/subi ou même fait subir, c'est éviter qu'ils se renferment sur eux mêmes et qu'ils en souffrent. Les amis/les fréquentations parce que les relations amicales sont aussi formidables que complexes, qu'elles varient selon les âges et qu'elles peuvent, aussi, parfois, être toxiques, il est bon que nos enfants prennent l'habitude de nous parler de leurs amis, de nous les présenter, d'échanger avec nous à leur sujet. Il sera aussi plus facile pour nous de déceler ensuite si quelque chose ne va comme pour l'amitié, il est essentiel que les enfants trouvent en nous une oreille attentive en cas de chagrin, de doute, de questionnement, et aussi pour partager des moments de bonheur, évidemment !La mort/la maladie les questions autour de la mort arrivent plus ou moins tôt en général, et si on aurait parfois envie de botter en touche, leur expliquer la mort et/ou la maladie d'un proche, de son animal, d'une connaissance.. est difficile mais important. Avec des mots adaptés à leur âge, bien sûr. De nos défauts c'est plutôt sain de pouvoir dire à l'un de ses parents - sans avoir peur - qu'il n'a pas assuré pour telle ou telle chose, qu'il a eu un mauvais comportement ou qu'il n'a pas été à la hauteur. Ce n'est pas toujours facile de s'entendre dire ces choses, on est d'accord, pour autant les accepter et en discuter ne pourra qu'être que bénéfique pour les enfants, comme pour nous ! Et vous, arrivez vous à aborder tous ces sujets avec vos enfants ?
Aujourdhui, Lily, Loan et Léo ont 3 ans, et Virginie nous raconte son quotidien de maman de triplés. Virginie était déjà maman d’une petite fille de 5 ans lorsqu’elle a décidé, avec son mari, de faire un petit frère ou une petite sœur à Léana, par insémination artificielle. « Au bout de 15 jours, j’ai fait une prise de
Témoignage Ma fille n'a pas eu la chance de connaître son papa Votre enfant n’était pas encore né quand son papa vous a quittées ? Mon mari est mort lorsque j’étais enceinte de 4 mois. C’est un grand manque pour Gabrielle de ne pas avoir connu son papa. Et souvent, quand elle a des coups de blues, c’est sur le fait de ne pas avoir eu la chance de le connaître, de ne pas avoir de photo ou de film où elle est avec son papa. Je pense que c’est ce qui est le plus dur pour elle. Mais il fait partie de notre vie, il y a des photos de lui au salon, dans sa chambre à elle, nous l’évoquons qui fut le plus difficile à gérer quand vous vous êtes retrouvée seule ? Mon propre deuil, le fait de devoir faire attention à mon corps qui portait ce petit être. Et plus tard, quand ma fille a grandi, répondre à ses questions de la manière la plus juste possible, sans projeter mon propre deuil sur elle. Et bien sûr, prendre seule certaines décisions importantes la concernant ou nous concernant. Quand tu es divorcée, tu peux toujours en parler avec l’autre parent, il y a quand même une communauté éducative même s’il n’y a plus de communauté de vie. Là non, tu es vraiment seule face à tes décisions. Et quand tu as une tête de bois comme moi, tu n’appelles surtout pas ta famille pour demander des conseils ! riresEt la famille de votre mari, comment s’est-elle comportée au moment de gérer ce deuil et cet enfant qui arrivait ? Ils m’ont entourée comme ma propre famille. Quand on a appris que j’étais enceinte, mon mari avait perdu sa maman depuis très peu de temps. Gabrielle porte d’ailleurs un prénom dérivé de celui de sa grand-mère, mais c’est un hasard puisqu’on l’avait choisi ensemble depuis très longtemps. Mon beau-père lui, même huit ans après, est toujours très présent auprès de ses petites-filles. Pour lui, je suis toujours sa belle-fille, la femme de son fils, bien qu’il soit très content que je refasse ma qu’il n’y a pas eu une pression supplémentaire sur cet enfant à venir et qui devait combler le vide laissé par un conjoint, un fils, un frère ? Non, son arrivée a été vécue comme l’arrivée de n’importe quel bébé, avec peut-être plus d’inquiétudes autour de moi, mais elle a été accueillie comme un cadeau du ciel par toute la famille. De mon côté, le jour de sa naissance, les sentiments étaient très mêlés. J’étais contente qu’elle soit vivante, parce qu’il y a eu un moment difficile pendant l’accouchement, mais après, la voir naître a tout balayé ! Pendant la grossesse, j’étais pleine d’appréhensions… Et quand elle est née, c’est devenu très concret, presque animal », il fallait que je protège ce bébé et je l’aimais déjà de tout mon cœur. Témoignage A aucun moment mon enfant n'a remplacé mon mari Et une fois cette petite fille née, comment avez-vous géré l’absence du père et du mari ? L’absence de mon mari a mis beaucoup beaucoup de temps à s’estomper. La révolte, je l’ai vécue plutôt au moment où j’attendais Gabrielle, jusqu’à l’acceptation. Ma fille m’a soutenue dans mon deuil, par son existence. Après, il me semble que j’ai continué à avoir des amis, à voir plein de monde, à être entourée. A aucun moment je n’ai eu l’impression qu’elle remplaçait mon mari affectivement dans ma vie. C’était mon Gabrielle, comment a-t-elle vécu l’absence de ce papa qu’elle n’a pas connu ? Elle a toujours vécu avec ça, ce n’est pas un secret. Avant même qu’elle parle, moi je lui en parlais. On m’avait recommandé de lui dire pourquoi je n’étais pas bien pour qu’elle ne s’imagine pas que c’était à cause d’elle. Donc quand j’étais triste, je lui disais que j’étais triste parce que papa était mort, et dès qu’elle a commencé à parler, ça a fait partie de la conversation. C’est une petite fille qui a parlé tôt et ses premières questions, vers 2 ans et demi, ont été c’est quoi être mort ? » et pourquoi papa n’est pas là ? ». Elle savait qu’il était mort dans un accident de voiture mais ça ne devait pas être très concret pour elle. Et un jour qu’elle me donnait la main pour traverser une rue, elle m’a demandé Maman, c’est parce que papa ne t’a pas donné la main qu’il est mort ? ». Mais il n’y avait vraiment de douleur dans ses questions, c’était plus de l’ en grandissant, ses sentiments ont évolué, et les vôtres en même temps? A partir de 4 ans, ça a commencé à être de la tristesse, la tristesse de ne pas avoir connu son papa. Une question qui revenait souvent c’est pourquoi il n’a pas voulu me connaître ? ». C’est une souffrance qu’elle va porter à vie, avec laquelle il faut qu’elle vive et c’est vrai que la première fois qu’elle l’a exprimée, je me suis sentie complètement impuissante. Moi ça me fait souffrir de la voir souffrir, je ne peux rien faire, je ne peux pas faire revenir son papa. C’était à la fois un manque pour elle et à partir du moment où elle a été à l’école, une injustice parce que les autres ont un papa et pas moi, je suis différente ».Et vous, avez-vous senti que les gens vous regardaient différemment ? Oui, surtout ma famille en fait. J’ai dû, je dois me battre en permanence sur le fait que mes parents me voient comme un peu plus mineure » que si j’étais encore mariée, sur le plan éducatif notamment. Professionnellement non, pas de différence mais une plus grande indulgence parfois, surtout au début. Je pense que c’est plus lié au deuil qu’au statut de maman solo. Témoignage On est quatre filles, chacune sa propre histoire Vous avez adopté deux petites filles en mère célibataire après ça… Vous pouvez nous parler de votre cheminement, de cette famille hors norme » que vous avez construite ? Quand je me suis retrouvée avec une petite fille de 3 ou 4 ans, mes envies d’adoption très anciennes sont revenues. J’ai appris qu’il était possible d’adopter en solo et j’ai fait le point je ne me sens pas de rester avec un seul enfant, j’ai vraiment le désir d’un autre enfant, le temps passe et je ne trouve pas de compagnon, je n’ai pas envie que Gabrielle reste fille unique et j’ai toujours cette envie d’adopter au fond de moi, donc c’est parti ! »Comment vos deux nouvelles petites filles ont trouvé leur place au milieu du couple » que vous formiez avec Gabrielle depuis toujours ? Je ne me reconnais pas dans le mot couple ». Avec Gabrielle on formait une cellule familiale, certes petite, mais une cellule familiale et pas un couple. La place de la petite sœur s’est faite assez naturellement. Gabrielle était dans l’attente, pendant plus d’un an et demi, et la place de Marguerite était faite avant même qu’elle n’arrive. Evidemment, les quatre premiers mois, les filles avaient 5 ans et demi et 3 ans et elles me voulaient chacune pour elle toute seule, mais la jalousie est à mon avis une difficulté très classique lorsque la fratrie s’agrandit. Mais très rapidement, au bout de six mois, elles ont été très soudées. L’arrivée de Philippine a été un peu plus difficile parce qu’elle était plus proche en âge avec Gabrielle et donc plus en lien s’est-il créé entre vos filles adoptives et le papa de votre fille biologique ? Les deux plus petites connaissent l’existence du papa de Gabrielle, elles ont vu des photos, elles en entendent parler régulièrement. Elles portent d’ailleurs son nom puisqu’on était mariés et que c’est le mien aussi. On est une famille suffisamment hors norme comme ça, ça me paraissait important qu’on porte toutes les quatre le même nom. Mais avec le recul, je me demande si c’est très malin de leur avoir donné le nom de quelqu’un qui n’est pas leur père… A un moment, Marguerite, la plus petite, disait que c’était son papa, je lui ai expliqué que non, qu’elle avait un papa de naissance en Afrique et que lui était le papa de Gabrielle. Elle n’est pas revenue sur le sujet. Philippine, elle, a connu son père biologique. Chacune a sa propre histoire, moi aussi, donc on est quatre filles aux histoires compliquées qu’il a fallu s’approprier. C’est vrai que vis-à-vis de l’extérieur, on n’entre pas dans les détails, sinon on n’a pas fini… rires Témoignage refaire ma vie, avoir le droit au bonheur moi aussi L’absence du père a-t-elle changé votre relation ou votre position de mère par rapport à votre fille ? Vous avez eu le sentiment de devoir jouer aussi le rôle du papa ? Difficile à dire puisque nous avons toujours été dans cette configuration. Mais je ne me suis jamais sentie en train de jouer le rôle du père ou dans une position masculine. J’ai l’impression qu’aujourd’hui l’autorité n’est plus réservée au père et le maternage à la mère. J’ai fait la discipline, je m’y suis certainement mal prise assez souvent, mais je pense comme à peu près tous les parents. Conjuguer autorité et affection, la discipline et les câlins, c’est une difficulté que partagent tous les parents, mères ou pères. Je ne me sens pas plus en difficulté que d’autres sur ce plan-là, mais beaucoup plus sur le plan matériel, organisation, fatigue…Et lorsqu’un nouvel homme est arrivé dans votre vie, comment l’a vécu votre fille ? Et vous ? Un an et demi après sa naissance, j’ai recommencé à essayer de rencontrer des hommes, parce que j’avais envie de refaire ma vie, même si je me suis aperçue après que c’était un peu tôt et que ça ne pouvait pas marcher. Mais j’en avais envie, de mon point de vue adulte, je voulais avoir le droit au bonheur aussi. La première fois, Gabrielle a eu tendance à investir mon amoureux comme un nouveau papa. Au bout de quelques mois, la rupture l’a encore plus fragilisée que moi. Avec mon nouvel amoureux nous sommes ensemble depuis 18 mois, elle a été très prudente au début et s’est finalement investie affectivement, mais sans pour autant le considérer comme son père. Elle n’a qu’un père dans sa tête, et je crois qu’elle a fait du deuil ou de votre famille pas ordinaire, accueillir un nouvel homme dans votre vie a été plus difficile ? C’est quelque chose qui faisait très peur à ma famille et mon entourage. Ils se disaient elle adopte, elle adopte, pendant ce temps-là elle ne refait pas sa vie, et ça va être de plus en plus difficile. » Donc oui, le nombre d’enfants a peut-être joué sur la difficulté à rencontrer un homme. Lors de ma première tentative de me remettre en couple, cet homme me reprochait d’être trop fusionnelle avec Gabrielle. La question ne se pose plus quand on a plusieurs enfants. Mais encore faut-il trouver un homme que ça ne rebute pas, une maman avec plusieurs enfants, et donc une femme moins disponible. Témoignage ma famille de coeur, qu'est-ce que je ferais sans elle ? Vous êtes en couple avec un homme séparé et père de deux enfants. Vous ne vous sentez plus mère solo aujourd’hui, vous formez une famille recomposée ? Aujourd’hui, je suis en couple mais je suis toujours maman solo. Mon compagnon ne vit pas avec moi au quotidien, je vois assez peu mes beaux-enfants, on passe quelques fois des vacances ensemble mais je ne considère pas qu’on est une famille recomposée. La plupart du temps, je suis seule avec les filles, j’ai l’organisation d’une maman solo, la fatigue d’une maman solo. Même si je me sens soutenue affectivement par Nicolas et que je me repose beaucoup sur lui les week-ends où il est là. Il a aussi beaucoup clarifié les choses, à ma demande, avec mes deux petites qui le sollicitaient et avaient très envie de l’appeler papa ». Mais lorsqu’il est là, il joue vraiment un rôle paternel. Je me sens soutenue, je me sens aimée, mais je reste une maman solo avec un un autre bébé avec votre nouvel amoureux, vous l’envisagez ? C’est une question que je me suis posée il y a à peu près un an, quand j’ai rencontré Nicolas et dans les mois qui ont suivi. Mon corps avait envie de refaire un enfant, c’est clair, et je ne l’ai pas écouté. De son côté, Nicolas n’était pas très chaud et moi je me suis posée pour réfléchir à mon propre désir, ça m’a pris trois mois et la conclusion c’est qu’aujourd’hui je me sens très bien comme ça et que je n’ai pas envie d’un nouveau bébé. Ma vie est suffisamment remplie. Si un jour on se repose la question d’un autre enfant, ce n’est pas sûr que la voie biologique soit la préférée. Mais ce n’est pas d’actualité, on est bien assez nombreux et c’est parfait comme conseils à donner aux autres mamans solo grâce à votre expérience ? Quand on perd l’homme ou la femme de sa vie, il y a des moments où on va très mal et c’est normal… La société voudrait qu’on passe vite à autre chose, mais c’est normal d’être au fond du trou. Ce qu’il ne faut pas, c’est être seul dans ce trou-là, ni matériellement ni affectivement. Donc même si on n’a pas encore retrouvé un homme ou une femme dans sa vie, il ne faut pas hésiter à solliciter les autres. On n’abuse pas quand on demande de l’aide à ses amis ou à sa famille, ils savent qu’on en a besoin. Et toi tu as besoin de compter sur les autres. S’enfermer, ce n’est pas bon. La clé, c’est vraiment d’avoir un réseau de proximité. Même maintenant, j’ai une copine qui me prend deux filles, une autre copine qui me prend la troisième… Qu’est-ce que je ferais sans elles ?! Evidemment, je ne peux pas leur rendre tout ça. Alors peut-être que je suis entourée de gens exceptionnels mais je pense surtout qu’à un moment donné, il faut oser demander. Parfois même les gens ont envie d’aider et ils ne savent pas comment. Au fil des ans, des liens fort se sont tissés, à force de s’entraider et de passer des soirées à refaire le monde, maintenant ce sont des amis proches, ma famille de cœur ».
Ellepréfère franchement être en classe plutôt qu'à la maison, notamment pour retrouver sa maîtresse : "Papa et maman, ils ne font pas trop bien les choses. J'avais demandé à maman de m
InvitéInvitéDim 15 Jan 2012 - 1657La petite louve hivernale était partie en balade. Maman Herenya avait des choses à faire alors elle lui avait donné l'autorisation de sortir de la tanière. A condition qu'elle ne sorte pas du territoire hivernal. La petite Meneldil avait opiné du chef et était partie sans se faire trop de soucis. Les autres loups du clan ne lui feraient pas de mal. Souvent, ils savaient qui elle était. Elle se promenait souvent avec sa maman. Elle ne savait pas trop où aller mais quelque chose avait retenu son regard alors qu'elle allait elle ne savait trop où. Une étrange construction en pierre s'élevait vers le ciel. La petite louve s'avança vers l'étrange chose. Elle n'étais jamais venue par ici. Elle ne connaissait pas cette endroit et sa curiosité de louveteau était bel et bien éveillée. Elle voulait savoir ce que c'était que ça. Même si cela faisait un peu peur. Elle aurait bien aimé que maman ou quelqu'un d'autre soit avec elle.°Arrête de penser comme une mauviette !° se donnant du courage elle s'avança pas à pas de l'étrange construction. Les pierres n'étaient pas comme celles de d'habitude. Elles étaient rectangulaires et pas toutes irrégulières comme elles l'étaient ailleurs sur le territoire. Comment cela se faisait-il ? Meneldil fit le tour de la chose. Elle était toute ronde mais avec des trous dedans. La petite louve aurait bien voulu entrer. Elle aurait voulu mais cela lui faisait un peu peur. Elle avait peur de ne pas ressortir ou, peur irrationnelle, de trouver un monstre se cachant des la pénombre. Elle ne savait pas quoi faire. Si seulement elle avait eu quelqu'un pour explorer la tour avec elle ... Cela aurait mis fin à toutes ses peurs. Qu'elles soient ou illogiques et irrationnelles n'empêchaient pas qu'elles soient louve marchait de long en large devant l'ouverture. Elle tentait de se donner du courage, de bonnes raisons d'y aller. Elle tentait de se fâcher, de se dire qu'elle devait y aller si elle voulait devenir un jour une Alpha sans peur mais il n'y parvenait pas. C'était bien trop dur. Les monstres qui se cachaient peut-être là ne faisaient pas de bruit. Meneldil prit une grande inspiration et, l'air déterminé, elle posa une patte dans la tour. Puis une autre. Il ne se passait toujours rien. Elle se détendait un peu lorsqu'elle entendit un bruit. Elle eut un énorme sursaut et sortit précipitamment de la tour. Mais, le bruit ne provenait pas de l'intérieur. Il provenait de l'extérieur ... InvitéInvitéMer 18 Jan 2012 - 100Je traversais les Territoires ennemis pour me rendre en Territoire Neutre, au calme. Je venais d'entrer sur me Territoire Hivernal, et avait parcouru quelques kilomètres lorsque j'eu envie de faire un détour par la tour de garde d'Amon Hen. J'y avais fait une petite sieste rapide, parcourue de rêves irréels et effrayants, comme d' m'étais réveillé en sursaut, comme d'habitude. Puis j'étais monté en haut de la tour, en dissimulant mon odeur en m'entourant d'un tourbillon de vent. Je savais que je risquais gros si je me faisais attraper sur ce Territoire. D'un côté, il y avait Kiba, Alpha Hivernal, de l'autre côté, Ypso, Alpha Automnal. Plutôt que d'affronter leur colère, je me serais jetée dans le lac des murmures. C'est revenons à nos affaires. Au bout d'une heure à regarder le paysage qui s'offrait à moi depuis cet endroit, j'étais redescendue, toujours protégée et dissimulée par un tourbillon de vent. Je m'étais assise sur le côté de la Tour et m'étais nettoyé les pattes, des morceaux de la mousse qui poussait sur les marches s'étaient accrochés entre mes fis le tour de la Tour, et l'odeur d'un louveteau Hivernal me parvint. Mon coeur eut un raté, mais je me ressaisie. Je n'avais rien à craindre, ce n'était qu'un louveteau après que j'arrivais devant les marches qui menaient au sommet de la Tour de garde, je marchais sur une brindille, qui craqua. Le bruit fut encore plus bruyant par le fait qu'il régnait un silence total. Je me figeais, pétrifiée. J'entendis un petit cri de surprise à l 'intérieur de la Tour, signe d'un sursaut. J'aperçu une petite forme sombre, tendue, apeurée, arrêtée au milieu d'une marche. À peine l'avais-je aperçu qu'elle bondissait en dehors de la Tour, et je sautais sur le côté. Elle avait l'air paniquée, reniflant de tous côtés. Elle ne m'avait pas vu, mais je sortais de l'ombre et me dressais devant elle, mes longues pattes élancées fermement plantées dans le sol. Je dis, calme et rassurante- Excuse-moi, je t'ai fait peur, et ce n'était pas mon intention. Je ne savais même pas que tu étais là. De toute manière, j'allais à ce moment-là que je remarquais que son odeur était plus forte, et son port de tête différent. Je pensais immédiatement qu'elle devait être la fille d'un Alpha, et en l'occurence celle de l'Alpha de l'Hiver, et gémissais intérieurement. Mince alors! Il fallait que je tombe sur un louveteau, qui plus est la fille d'un Alpha, alors que j'avais juste voulu profiter de la vue! Plus de détours inutiles à l'avenir, promis. InvitéInvitéVen 20 Jan 2012 - 2132"- Excuse-moi, je t'ai fait peur, et ce n'était pas mon intention. Je ne savais même pas que tu étais là. De toute manière, j'allais partir."Le cœur de la jeune louve battait à deux cent à l'heure. Qui était cette louve brune ? Elle ne devait pas être hivernale parce que les hivernaux étaient plutôt clairs. Quoique, pas toujours. Elle même était bien noire alors elle n'avait rien à dire de ce côté là. Elle tenta de calmer les battements désordonnés de son cœur. Pourquoi avait-il fallut que cette louve surgisse juste alors qu'elle entrait dans la tour ? Elle ne pouvait pas arriver plus tôt alors qu'elle était encore à l'extérieur non ? Mais bon, ce n'était pas grave. Elle avait l'air assez gentille même si son odeur était assez inhabituelle. Elle n'aurait su dire exactement pourquoi. Peut-être était-elle réellement d'un autre clan mais elle ne pouvait pas en être sûre. Elle ne parvenait pas encore très bien à différencier les odeurs qu'elle n'avait jamais senties. Et elle n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer des loups des autres clans. Maman lui avait dit de ne pas s'aventurer sur les autres territoires parce que c'était dangereux. Et qu'il ne fallait pas qu'elle soit blessée. Et puis, lorsqu'on appelait maman pour raccompagner un intrus elle n'avait jamais le droit de venir. Meneldil ne savait pas quoi faire. Elle avait peur de faire une erreur. Les erreurs elle n'avait pas vraiment le droit d'en faire. Elle savait que si elle en faisait maman serait déçue. Elle devait faire des efforts. Être presque parfaite. Finalement, elle sourit à la louve C'est pas grave mais c'est que j'avais peur qu'il y ait un monstre dans la tour alors j'ai eu un peu peu était un très joli euphémisme mais elle n'allait sûrement pas l'avouer à la louve inconnue. Elle lui adressait peut-être la parole mais elle ne savait toujours pas qui elle était réellement et si elle pouvait lui faire confiance. Elle se demanda soudain si elle n'était pas une Tueuse venue la tuer pour faire de la peine à papa et maman. Elle jeta un regard craintif vers la louve, n'osant confier ses peurs à voix haute. Elle ne voulait pas sembler faible. Maman ne l'avait pas éduquée comme une faible. Il fallait qu'elle se montre digne d'elle. Digne de ce qu'elle lui avait appris. Parce qu'elle l'aimait sa maman. Papa aussi, mais c'était pas pareil. Il était moins souvent avec elle, plus occupé. InvitéInvitéVen 20 Jan 2012 - 2242J'entendais les battements précipités du coeur de la jeune louve. Elle semblait intrigué par moi et mon odeur aussi sans doute. Elle devait avoir eu vraiment peur pour que son coeur batte aussi fort. Je ne me savais pas aussi impressionnnante et bout de quelques secondes, je n'entendais plus son coeur, et elle était plus me sourit et dit- C'est pas grave mais c'est que j'avais peur qu'il y ait un monstre dans la tour alors j'ai eu un peu peur.° Un monstre! Quelle idée!°Décidémenet, il n'y avait que les louveteaux pour s'imaginer des histoires pareilles, avec monstres et autres. Bien sûr, on parlait beaucoup des monstres en ce moment, plus particulièrement du monstre du volcan, vaincu par Ypso et Kiba, mais tout de qu'il en soit, j'étais maintenant sûre que ce petit bout de chou était bien la fille des Alphas Hivernaux. Je ne savais pas pourquoi, mais j'en étais reportais mon attention sur le louveteau, qui me regardait craintivement, l'air pensive. Je dis- Je suis une Automnale, une Tueuse plus exactement. Je la rassurais immédiatement, craignant qu'elle ne prenne peur et s'enfuie- Je ne suis pas là pour te faire du mal, ne t'inquiètes pas petite. Je passais par là, et j'ai eu envie de m'arrêter ici pour un peu de temps, quelques heures à peu près. Je vais m'en aller bientôt, tout de suite même, si tu veux?J'espérais qu'elle me retiendrait, j'avais envie de rester un peu et de faire sa connaissance. InvitéInvitéSam 21 Jan 2012 - 1407"- Je suis une Automnale, une Tueuse plus ! Elle avait bien raison quand elle avait pensé que la louve n'était pas une hivernale. Ses poils étaient trop sombre et son odeur trop bizarre. Enfin, pas bizarre bizarre, juste très inhabituelle pour elle qui ne rencontrait presque jamais personne. Par contre, la fin de sa phrase lui fit peur. Très peu même. Elle se demanda si elle ne devait pas s'enfuir. Elle était peut-être bien venue pour la tuer et que papa et maman soufrent ! Mais elle, elle ne voulait pas mourir ! Elle était encore trop petite. C'était que les vieux loups qui mouraient. Pas les petits louveteaux ... Enfin, il parait que ça arrivait mais elle n'en avait jamais vu. Cependant, la louve brune ne lui laissa pas le temps de filer. Elle avait du voir le début de tremblement qui allait agiter ses petites pattes encore trop frêles pour qu'elle puisse se battre ou courir longtemps et sur de longues distances."- Je ne suis pas là pour te faire du mal, ne t'inquiètes pas petite. Je passais par là, et j'ai eu envie de m'arrêter ici pour un peu de temps, quelques heures à peu près."Meneldil ne savait pas si elle pouvait vraiment croire sur parole la louve. Après tout tuer ça devait être quelque chose d'habituel pour elle. Alors que la jeune louve, elle, n'avait jamais vraiment vu de choses violentes. Parce que maman prenait soin d'elle et la protégeait tout le temps. La jeune louve se dit qu'elle pouvait peut-être la croire ... Parce que dans sa voix elle sentait de la gentillesse. Et puis, si elle s'était arrêtée aussi longtemps ici c'était parce qu'elle devait aimer le territoire hivernal alors elle ne pouvait pas être que mauvaise."- Je vais m'en aller bientôt, tout de suite même, si tu veux?"La louve blanche et noire prit le temps de réfléchir quelques secondes. Elle était sortie pour voir des choses nouvelles. Un louve d'un autre clan faisait partie des choses nouvelles alors elle ne voulait pas vraiment qu'elle s'en aille. En plus que papa et le chef des automnaux ils s'entendaient assez bien depuis qu'ils avaient tué le vilain monstre qui était caché dans le Moi j'aimerai bien que tu restes avait prononcé ces mots avec toute son innocence enfantine. Elle avait tellement envie d'en apprendre plus sur les autres clans. C'était important pour elle de tout connaître d'eux. Parce qu'elle devrait peut-être leur parler quand elle serait plus grande. Autant faire en sorte de découvrir comme ils étaient avant même d'être Tu t'appelles comment ? Et c'est comment dans ton territoire ? InvitéInvitéSam 21 Jan 2012 - 1845Pendant quelques secondes qui pourraient m'être fatales si un hivernal passait par là, la petite louve sembla peser le pour et le contre. Elle devait se demander si elle pouvait m'accorder sa confiance. Moi-même, je n'en étais pas sûre, hélas. La loupiotte dit, tellement innocente qu'on lui aurait donné le bon Dieu sans confession- Moi j'aimerai bien que tu restes souris intérieurement, elle me rappelait moi, au même âge. J'étais innocente, et ne prenait pas conscience des rivalités, difficultés de la vie. Pourtant, j'avais appris, peut-être trop tôt, que la vie n'était pas un long fleuve tranquille. J'espérais que cette adorable petite resterait à l'écart de tout cela, du moins jusqu'à ce qu'elle soit en âge de comprendre du moins. La petite louve demanda- Tu t'appelles comment ? Et c'est comment dans ton territoire ?Je souris, m'asseyais, puis répondais, résignée - Je ne suis pas sûre de pouvoir répondre à ta première question, cela risquerait de me mettre en sûre qu'elle serait déçue, alors j'ajoutais- Mais je peux te parler du Territoire Automnal. Il est grand, magnifique. Autant qu'ici. Même si à mes yeux, c'est plus beau chez moi. Là-bas, tout est marron, orange, jaune, rouge. Il y a l'odeur de la brume, de l'humus, de la terre retournée, des feuilles mortes et mouillés. C'est très souris, revoyant dans ma tête chaque parcelle du Territoire Automnale. Finalement, je n'irais peut-être pas en territoire neutre, peut-être que je rentrerais directement tout compte fait. InvitéInvitéDim 22 Jan 2012 - 1909La louve automnale refusa de décliner son identité. Meneldil fit une moue boudeuse. Elle n'aimait pas qu'on ne réponde pas à ses questions. Maman l'avait habituée à toujours lui répondre. Elle ne comprenait pas qu'on puisse lui cacher des choses. Elle ne l'acceptait pas. Elle pensait qu'elle ne voulait pas le lui dire juste parce qu'elle était petite. Parce que les adultes ils cachaient souvent des choses aux petits. Mais pas maman. Et puis, en plus, la grande louve elle devait pas pouvoir craindre grand chose d'elle. Elle était juste une toute petite louve de rien du tout elle était pas ce qu'on pourrait appeler une menace. Surtout que les tueurs étaient des loups très forts."- Mais je peux te parler du Territoire Automnal."Ah ces mots les oreilles de la jeune louve se dressèrent et elle cessa de bouder. Chouette ! La louve allait quand même répondre à une de ses questions. Et c'était quand même celle qui l'intéressait le plus il fallait bien l'avouer. Le nom de la louve était pas très important mais savoir à quoi ressemblait les autres territoires était une question qu'elle se posait souvent. Les grands lui avaient dit que tous étaient très différents du territoire estival. Et que le territoire neutre était le plus étrange parce que les saisons se déroulaient normalement. Ce n'était pas tout le temps la même qui régnait. Meneldil comprenait bien que les saisons se devaient de se laisser place l'une après l'autre mais elle avait tout de même pris l'habitude de ne vivre que dans un hiver éternel. C'était quelque chose qu'elle jugeait naturel."- Il est grand, magnifique. Autant qu'ici. Même si à mes yeux, c'est plus beau chez moi. Là-bas, tout est marron, orange, jaune, rouge. Il y a l'odeur de la brume, de l'humus, de la terre retournée, des feuilles mortes et mouillés. C'est très beau."La petite louve avait un peu du mal à appréhender cette dimension des choses. Pour elle les arbres n'avaient pas vraiment de feuilles et souvent la végétation de son territoire était juste rase pour lutter au mieux contre le froid. Alors imaginer ces petites plantes rabougries rouge, jaune et orange était très étrange. Et puis, elle ne savait pas ce que pouvait sentir l'humus. Ici la terre était tout le temps gelée et ne délivrait donc pas beaucoup d'odeurs. La petite louvé répondit en toute C'est normal que t'aimes mieux ton chez toi que ton chez moi. Sinon ça serait pas ton chez parlait avec son langage encore un peu enfantin malgré son adolescence. Elle avait encore un peu de mal à faire de jolie phrases bien construites. Mais elle savait qu'un jour elle y arriverait. Elle ne se faisait pas trop de soucis pour ça. Elle y arrivait bien quand elle faisait attention. Le problème étant qu'elle ne faisait pas toujours J'irai visiter les autres territoires quand je serai grande. Mais que quand je serai grande parce que Maman elle a dit que c'était dangereux. InvitéInvitéDim 22 Jan 2012 - 2031Je me rendis comte qu'elle devait avoir un peu de mal à visualiser cela, vivant sur un Territoire de glace, de neige et de verglas tout le temps. La petite rétorqua- C'est normal que t'aimes mieux ton chez toi que ton chez moi. Sinon ça serait pas ton chez réprimais un pouffement de rire, ce n'était pas approprié, même si sa phrase bizarrement faite me donnait envie de rire, de me détendre et de relâcher la pression. Après tout, ce bout de choux était tout petit, et ne faisait pas de grande et belles phrases, qui soit dit en passant ne sont pas tout le temps facile à comprendre quand elle sont longues, tournées, enjolivés. Les adultes tournent autour du pot, tandis que les plus jeunes disent ce qu'ils pensent sans se cacher. Je m'imaginais ce que serait le quotidien si chacun parlait comme la petite en face de moi. Ce serait amusant, et il n'y aurait peut-être pas autant de malentendus. Elle me dit- J'irai visiter les autres territoires quand je serai grande. Mais que quand je serai grande parce que Maman elle a dit que c'était Bien sûr que s'introduire sur d'autres territoires serait dangereux pour la fille d'Alphas, que celle-ci soit adulte ou pas. De toute évidence, la petite idôlatrait sa chère maman la prenait pour exemple. Que j'aurais aimé pouvoir en faire de même avec ma propre mère! Mais il ne fallait pas ressasser ainsi le passé, il fallait tourner la page. Je secouais la tête, puis dit- Ta maman a raison, ce serait dangereux. Moi-même en restant ici, je me mets en danger. Tu n'en a peut-être pas conscience, mais bien qu'en ce moment les Clans se rapprochent à cause des difficultés rencontrées ces derniers temps, je suis une intruse ici, une ennemie. On pourrait me tuer si on me trouvait me rendis compte trop tard que j'avais été un peu brutale. J'ajoutais alors, pour adoucir mes précédentes paroles, et passer à un autre sujet- Excuse-moi, j'ai été un brusque. Alors comme ça, tu aimerais découvrir les autres territoires? ça te plairait?Si oui, je pourrais lui parler des autres territoires, de ce que j'avais vu pendant mes longues balades sur Four Seasons. Je trouvais que parler avec cette petite était plus simple que la plus grande partie des conversation que j'avais avec d'autres loups. J'appréciais sa simplicité et son innocence. InvitéInvitéVen 27 Jan 2012 - 2129"- Ta maman a raison, ce serait dangereux."Pfff, elle était bête ou quoi ? Bien sûr que maman avait raison. Elle avait toujours raison. Enfin, ça c'était l'avis de Meneldil, des fois d'autres loups étaient pas d'accords avec elle mais elle avait quand même le dernier mot. Parce que maman Herenya elle était Alpha et que les autres devaient lui obéir et lui montrer du respect."- Moi-même en restant ici, je me mets en danger. Tu n'en a peut-être pas conscience, mais bien qu'en ce moment les Clans se rapprochent à cause des difficultés rencontrées ces derniers temps, je suis une intruse ici, une ennemie. On pourrait me tuer si on me trouvait ici."La petite louve ouvrit de grands yeux choqués devant ce que lui disait l'automnale. Pourquoi est-ce que quelqu'un voudrait la tuer ? Elle était gentille même si elle voulait pas lui dire son nom et qu'elle était pas de son clan. Et puis, ça se faisait pas de tuer des loups comme ça. Si ? Est-ce que c'était ce que faisait maman quand elle partait sans elle ? Meneldil sentait toutes ses certitudes commencer à vaciller. L'automnale avait pas le droit de penser que les hivernaux étaient des pas gentils comme ça ! On ne tuerait pas quelqu'un comme ça. On lui demanderait d'abord de partir plus ou moins gentiment. Enfin, c'était ce que les autres loups adultes lui avaient appris. Et elle croyait les loups de son clan. Parce qu'elle était certaine qu'ils ne lui mentiraient pas."- Excuse-moi, j'ai été un brusque. Alors comme ça, tu aimerais découvrir les autres territoires? ça te plairait?"La petite hivernale voyait bien que l'automnale voulait juste changer de sujet mais elle ne dit rien. Maman avait dit que des fois il fallait laisser passer certaines choses pour pouvoir s'en sortir. Et la petite Meneldil pensait que c'était un de ces moments. Elle ne répondit donc pas et se contenta de hocher frénétiquement la tête de haut en bas. Sa joie de vivre reprenant le dessus sur sa Oui ! J'aime la neige et la glace de chez moi mais il parait que ailleurs c'est joli aussi. Et moi je veux savoir. Tout c'était vrai. Elle voulait vraiment tout apprendre sur Four Seasons. Des territoires comme des loups qui y habitaient. Elle savait que tous les clans étaient sujets à des différents mais elle savait aussi que certains loups voulaient bien discuter avec ceux des autres clans pour en apprendre plus eux aussi. La petite avait vraiment hâte de Je sais pas quel territoire j'irai voir en premier. Celui des estivaux. Parce que c'est le plus différent de voix résonnait de son excitation mal contenue. Elle voulait vraiment grandir vite pour pouvoir aller voir ces autres terres qui lui étaient pour l'instant interdites parce qu'elle était petite. InvitéInvitéSam 28 Jan 2012 - 1600La petite louve hocha la tête avec vigueur et enthousiasme, avant de me répondre, toute excitée.- Oui ! J'aime la neige et la glace de chez moi mais il parait que ailleurs c'est joli aussi. Et moi je veux savoir. Tout avait hâte d'apprendre, cela se voyait. Je souris, amusée. Et me remémorais ce que j'avais déjà vu des autres territoires, ma joie, mon bonheur, et mon incrédulité sur certaines merveilles existantes sur Four Seasons. Si Kenjio ne m'avait confiée au clan de l'Automne, je serais sans doute restée solitaire, pour pouvoir errer en paix sur tous les territoires et admirer toutes les beautés que contenait ce merveilleux loupiotte ajouta- Je sais pas quel territoire j'irai voir en premier. Celui des estivaux. Parce que c'est le plus différent de perspective semblait l'exciter au plus haut point. Et je le comprenais parfaitement. Ce territoire était vraiment souris à nouveau, puis dit- Tu devrais en parler avec tes parents et les autres hivernaux. La plupart d'entre eux sont sans doute déjà allés sur les autres Territoires, et ils ne rechigneront pas à t'en parler. Oui, à sa place c'est exactement ce que j'aurais fait. Surtout que si l'on s'adresse aux bonnes personnes, on peut avoir des récits détaillés de certaines intrusions sur les autres Territoires. Je rajoutais- C'est bien sûr avec les plus âgés et donc les plus expérimentés que tu en sauras le plus. Certains auront pleins d'histoires intéressantes à te raconter. Personnellement j'ai déjà vu beaucoup de Four Seasons, et je peux te dire que chaque lieu est différent l'un de l'autre. C'est une découverte à chaque promenade, tu peux me pensais aux champs de fleurs au Territoire du Printemps, sur lequel je ne m'étais jamais vraiment attardé, craignant un peu de me retrouver en face de leur Alpha Moune. Il y avait aussi la chaleur, le soleil, les fruits tropicaux que l'on trouvait sur le Territoire de l'Été. Ce territoire m'avait toujours attirée, presque autant que l'Automne. Les couleurs vives, les senteurs toutes plus étranges les unes que les autres... J'aimais beaucoup cela. Par ce sentiment j'étais différente des la plus grande partie des Automnaux, qui ne supportent pas les chauds rayons du soleil, le parfum de l'été, ainsi que les estivaux eux-mêmes. Bien que je sache qu'Ypso avait fait la rencontre de la Bêta estival et qu'il s'était fait attraper par l'Alpha et mit dehors, je ne pouvais m'empêcher d'apprécier tout ce que les estivaux avaient à offrir chez eux. InvitéInvitéDim 5 Fév 2012 - 2043Meneldil se plaisait à rêver à ce que lui révélait la louve automnale. C'est vrai qu'elle pouvait demander aux autres ... Mais bon, c'était pas pareil de voir et d'entendre raconter. C'était même très très différent aux yeux de la petite louve. Elle, elle voulait voir de ses propres yeux. Voir sans avoir l'avis de ceux qui avaient vu. Parce que les loups ne pourraient pas s'empêcher de rajouter leur petit grain de sel en racontant. Ce n'était pas possible. Ils lui diront ce qu'ils avaient aimé, pas aimé, ce qui les avait choqué, tout ça quoi. Et ce ne serait pas forcément son avis. Elle savait qu'elle n'était pas tout à fait comme les autres hivernaux. Parce que son pouvoir c'était pas celui du froid et de la neige ... Son pouvoir il allait avec les plantes. C'était un pouvoir de printanier ça. Pas un pouvoir d'hivernal. Maman et papa ils avaient peur qu'elle parte chez les printaniers. Elle les avait entendus en parler une fois. C'était un soir et elle n'aurait sûrement pas du être au courant de tout ça mais bon. elle avait entendu quand même. Et c'était pour ça qu'elle faisait tout pour être la meilleure et qu'elle écoutait toujours bien maman. Parce qu'elle ne voulait pas la Oui mais même. Voir et se faire raconter c'est pas pareil du tout. Moi je veux voir avec mes yeux à moi. Je veux découvrir et me faire mon avis sur les autres territoires. Parce que toi tu diras peut-être qu'un endroit c'est beau alors que ce sera moche pour quelqu'un d'autre. Ca dépendra trop de l'avis de celui qui raconte. Moi je veux avoir ma propre venait de débiter cette longue tirade presque sans reprendre son souffle. Elle parlait rarement autant parce qu'elle n'était jamais très sûre d'utiliser les bons mots. Elle savait qu'elle parlait encore comme une enfant. Maman lui avait déjà dit de réfléchir avant de parler. Pour que ses paroles fassent plus comme celles des grandes personnes. Mais la petite louve partait du principe qu'elle avait bien le temps d'apprendre à faire attention à comment elle parlait. Elle était même pas encore une adulte alors ça viendrait bien tout seul. Comme pour les autres InvitéInvitéSam 10 Mar 2012 - 1104Cette petite m'intriguait beaucoup. Elle était très curieuse, une qualité autant qu'un défaut, selon l'utilisation que l'on en fait. Je lui souris, elle semblait pensive. Elle finit par dire- Oui mais même. Voir et se faire raconter c'est pas pareil du tout. Moi je veux voir avec mes yeux à moi. Je veux découvrir et me faire mon avis sur les autres territoires. Parce que toi tu diras peut-être qu'un endroit c'est beau alors que ce sera moche pour quelqu'un d'autre. Ca dépendra trop de l'avis de celui qui raconte. Moi je veux avoir ma propre parlait bien, je trouvais que ces paroles ressemblait même plus à celle d'un loup très mâture et expérimenté, sachant bien de quoi elle parlait. De toutes évidences, cette loupiotte n'était pas du genre à se laisser influencer, bien décidée à se faire sa propre opinion quoi qu'il en soit. Elle ferait une parfaite Alpha, j'en étais persuadée. Je murmurais, pensive- Certains ont bien de la secouais la tête, puis reprit, à haute voix cette fois- Tu as bien raison. Chacun à ses propres gouts et son propre avis. Tes parents doivent être fiers de toi. À leur place en tout cas moi je le souris de plus belle, puis lui demandais- Au fait, comment t'appelles-tu?Je n'étais pas ûre qu'elle me réponde, moi-même ayant refusée de lui répondre lorsqu'elle me l'avait demandé. InvitéInvitéMer 14 Mar 2012 - 2129- Certains ont bien de la louve avait parlé tout bas. Tellement bas qu'elle avait manqué ne pas l'entendre. Elle ne comprit pas alors elle ne dit rien. Des fois il fallait savoir se taire. C'était maman qui lui avait appris ça. Elle avait beaucoup insisté dessus. Elle avait dit que des fois il fallait juste écouter et retenir mais pas parler. Alors Meneldil ne dit rien et attendit que la louve automnale continue de parler, ce qu'elle ne tarda pas à Tu as bien raison. Chacun à ses propres gouts et son propre avis. Tes parents doivent être fiers de toi. À leur place en tout cas moi je le jeune hivernale bomba le torse fièrement. Elle savait pas si maman et papa étaient vraiment fiers d'elle. C'étaient des choses qu'ils ne disaient pas trop. En plus qu'elle leur avait pas encore parlé de son pouvoir alors ils avaient pas encore de bonnes raisons d'être très fiers. Mais ils le seraient. Ils le seraient se promis une fois encore la jeune louve. La Tueuse lui faisait un grand sourire plein de crocs mais qui faisaient pas peur. C'était un sourire tout gentil. Meneldil le lui rendit sa queue battant pour appuyer encore d'avantage sa joie d'avoir rencontré une nouvelle Au fait, comment t'appelles-tu?La louve aux dominantes noires et blanches plissa les yeux un court instant était-ce un piège ? Elle ne pensait pas. La Tueuse avait eu l'air gentille jusque là, elle ne voyait pas elle chercherait maintenant à la piéger. Ce ne serait pas logique selon elle. Mais, en même temps, elle ne comprenait pas toujours les adultes. Mes adultes étaient compliqués. Et les petites louves non alors elle se contenta de Moi c'est Meneldil. Mais maintenant c'est ton tour ! Donnant donnant comme ils disent certains louve avait fait la moue avant de faire un gigantesque sourire à la grande louve. Elle espérait bien avoir été assez convaincante. En plus qu'elle allait bien devoir rentrer un jour. Maman allait se demander où elle était passée sinon. Parce qu'elle sortait pas souvent comme ça et qu'elle était pas très forte. Alors maman allait sûrement se faire du soucis. Mais Meneldil était bien trop contente de sa rencontre pour accepter de rentrer comme ça sans connaître le nom de la gentille En plus que c'est grâce à toi que j'ai pu voir qu'il y avait pas de monstre dans le truc bizarre. En fait, tu m'as un peu sauvée alors je veux connaître le nom de ma sauveuse ! Contenu sponsorisé
ASJJ. dt44x289mf.pages.dev/65dt44x289mf.pages.dev/27dt44x289mf.pages.dev/63dt44x289mf.pages.dev/73dt44x289mf.pages.dev/55dt44x289mf.pages.dev/27dt44x289mf.pages.dev/12dt44x289mf.pages.dev/89dt44x289mf.pages.dev/84
j ai pas connu papa mais maman elle a gerer